
NUREA Podcast 🎙️
Considérons la réalité et les mystères qui nous entourent comme un immense puzzle. Le podcast NURÉA explore les pièces manquantes de ce puzzle à travers des enquêtes, des témoignages et des réflexions sur l’archéologie alternative, l’ufologie, les légendes oubliées et bien plus encore.
🔍 Chaque épisode est une invitation à questionner le monde, à élargir notre perception et à se rapprocher, ensemble, de la vérité.
NUREA Podcast 🎙️
Rose C. & les géants d'Alpha du Centaure avec Elisabeth de Caligny
Elisabeth de Caligny est conférencière et intervient régulièrement sur de nombreux médias. Conteuse hors-pair, elle a un intérêt marqué depuis toujours pour les sujets mystérieux et aime partager la synthèse de ses recherches avec les personnes qui souhaitent faire la lumière sur ces dossiers étranges et inexpliqués.
Dans cette émission, Élisabeth nous raconte l’histoire incroyable de Rose C., une jeune femme originaire de la région nîmoise qui aurait croiser la route d’extraterrestres venus d’Alpha du Centaure au début des années 50. Cette rencontre sera le début d’expériences surprenantes pour Rose qui accédera à des informations inouïes et bien loin de son quotidien et de ses préoccupations.
Laissez-vous conter l’histoire de Rose C. et plongez dans une aventure extraordinaire en compagnie d’Elisabeth de Caligny !
Guillaume
Vous souhaitez commander le livre "Rencontres avec des Humains d'Outre-Espace" d'Elisabeth de Caligny ?
Chaîne YouTube Elisabeth de Caligny : https://www.youtube.com/@elisabethdecalignyofficiel
🎧 Écoutez-le où vous voulez :
- Apple Podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/nurea-tv-podcast/id1817620694
- Spotify : https://open.spotify.com/show/3VIh1aMyjmkFYPAO3G2dKm?si=049dd60522484aa3
- Deezer : https://dzr.page.link/92kNu9p2Y1fLVNZ16
- Amazon Music : https://music.amazon.fr/podcasts/5d50668f-09ce-487e-9cb0-8cbd1589c8d9/nurea-podcast
Pour découvrir toutes nos vidéos en images, rendez-vous ici : YouTube NUREA
Musique de générique. Bonsoir à toutes et à tous. Vous êtes sur Nurea TV. Je suis très heureux de vous retrouver pour cette émission. Je sais que vous l'attendiez impatiemment. Ça fait des semaines, voire quelques mois, que vous nous envoyez des messages. Mais que devient Elisabeth de Caligny? Eh bien, elisabeth, on vous l'a dit, elle va casser ses affaires. Mais elle ne vous a pas oublié, les Nureyens, puisque ce soir, elle nous rejoint pour une nouvelle émission, qu'elle va nous faire un grand plaisir de nous conter une de ses histoires dont elle a le secret. Sans plus tarder, les amis, parce que ce n'est pas pour moi que vous êtes là ce soir, on accueille Elisabeth. Je suis très, très content de te revoir.
Elisabeth de Caligny:Bonjour, guillaume, écoute-moi aussi, parce que ça me manquait. Ça fait presque peut-être un an d'ailleurs, que je ne suis pas venue.
Guillaume Houzet:On a enregistré la dernière émission, on l'a diffusée en tout début d'année 2020. C'était le fameux mystère autour de la Tunduska, une émission qui a bien plu aux Nureyens. Et puis voilà, depuis quelques mois, comme je l'ai dit, il y a beaucoup de murins qui nous demandent de tes nouvelles. On sait que, dès le début de cette fameuse, cette fichue pandémie, tu as été impacté par le Covid. Alors dis-nous, puisque tout le monde nous demande de tes nouvelles, comment tu vas aujourd'hui?
Elisabeth de Caligny:je vais beaucoup mieux. C'est pas encore ça. Je suis très fatiguée. J'ai encore des tas de trucs. En fait, des choses que j'avais avant se sont réveillées Et j'ai pris un coup de vieux. Physiquement, ça veut dire que je souffre. J'ai des douleurs articulaires épouvantables, je me coince de partout. J'ai ma colonne vertébrale qui est en vrac, j'ai un Covid long de temps en temps, mais j'en ai moins, heureusement. J'ai un Covid long de temps en temps, mais j'en ai moins, heureusement. J'ai des symptômes qui sont très désagréables, notamment au niveau cardiaque, respiratoire, mais là, ça s'est élu un petit peu, ça va mieux. J'ai plus ces vertiges où il fallait que je me tienne au mur pour ne pas me casser la figure parce que j'ai été dans cet état là, et maintenant j'ai des souffrances épouvantables physiques. Donc là, je vais rester deux heures assise et j'espère que je pourrai m'enlever, à moins que je tombe par terre entre temps. Mais on va essayer de m'écouter.
Guillaume Houzet:On croise les doigts pour que tout se passe bien. En tout cas, merci encore une fois de nous donner de ton temps et de partager ces travaux, ces recherches, avec nous, Avant de parler de l'histoire qui nous intéresse ce soir. au niveau de ton actu il ne s'est pas rien passé durant ces derniers mois parce que je sais que, même malade, tu es une féru de travail. Il y a un livre dont on a parlé brièvement l'autre jour lors d'une émission de Nurea TV. C'est ce livre qui est sorti, L'Ordre des choses, qui est un roman que notre amie Antoine, de Miasme TV et de Génération Cité d'Or a édité. D'ailleurs, vous retrouverez sous la vidéo un lien si vous souhaitez vous le procurer. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur ce roman, L'Ordre des choses?
Elisabeth de Caligny:À vrai dire, j'ai écrit pas mal de romans qui sont restés dans les tiroirs inachevés, et celui-là, il est très particulier. Au mois d'août, ça n'allait pas du tout, autant le dire. J'avais le moral dans les chaussettes Et je me demandais si un jour j'allais m'en sortir. Et je ne sais pas ce qui s'est passé. J'ai été prise, sourde Soudai, été prise sous la nuit d'écrire. Alors, il faut savoir que je ne suis pas bien depuis que j'ai chopé une espèce de virus au mois de novembre, qui a fait dire d'ailleurs à mon médecin traitant que je m'étais peut-être déjà tapée un premier Covid, parce qu'en fait j'avais tous les symptômes du Covid simple. Donc, je me suis peut-être fait une double dose, tant qu'à faire.
Elisabeth de Caligny:Et pendant que j'étais dans les choux, au mois de novembre ou décembre, il m'est venu de temps en temps, j'ai des phrases qui résonnent dans ma tête, et il m'est venu l'ordre des choses. Je me suis dit tiens, et moi, je note tout sur un petit carnet. quand il me vient une phrase, un truc en tête, je le note, je fais ça dans un coin, puis j'oublie. Et l'ordre des choses. Je me suis dit tiens, pourquoi ça s'est arrivé. Puis, j'avais la sensation que l'ordre des choses actuelles allait changer. Je savais pas du tout ce qui nous attendait, mais absolument pas du tout. Mais je suis quelqu'un qui est intuitif et qui, de temps en temps, je dois dire le chose, voit les choses à l'avance. Donc, je savais que l'année 2020, ça n'allait pas être simple Et l'ordre des choses, ça avait résonné dans ma tête.
Elisabeth de Caligny:Effectivement, on a vu et je l'ai vu de très près Et au mois d'août, je ne suis pas bien, mais pas bien du tout dans ma tête, complètement démoralisée, et me résonne à nouveau l'ordre des choses. Je n'avais pas besoin de regarder mon carnet pour avoir des idées. Ça me revient Et là me prend une furieuse envie d'écrire Et ça se met dans l'ordre, mais alors, complet, je me suis rendue compte, j'ai pensé à ma vie. Quand j'ai pensé à ma vie, quand j'étais très malade et que j'ai pensé que j'allais y passer, parce que j'ai eu trois jours qui étaient extrêmement critiques, dans une solitude absolue, sachant que les secours ne viendraient pas et que je risquais d'y rester. Je me suis battue en fait pour mon chat parce que je me suis dit si je casse, ma pipe le chat.
Elisabeth de Caligny:Merci le chat. Et donc ça me revient. Et là, d'un seul coup, je me suis dit oui, il y a un ordre dans les choses qu'il faut remettre à l'endroit. Ça vaut à titre individuel, mais ça vaut également à titre collectif. Et ce qui est en train de se passer à l'heure actuelle, c'est une remise à l'endroit. Notre société, qui est partie en zigzag, qui s'est perdue de vue, où on vit des temps de mort inversés, où les gens souffrent de plus en plus, la nature souffre de plus en plus, les animaux souffrent de plus en plus. Il y a quelque chose qui ne va pas. Et je me suis rendue compte, en me rapprochant de mes souvenirs de vie, que c'était parti aussi en zigzag, quoi, et que ça n'allait pas Et qu'à un moment, il faut dire niet. Et le personnage de mon roman, c'est une femme qui a dix ans de moins que moi dans le roman, mais qui n'est pas une jeunette. Elle a passé la cinquantaine encore. Elle a passé la cinquantaine encore qu'on est pour vieux. À 50 ans, on lit un peu plus quand on veut avoir mon âge. Enfin, moi, je vais avoir 66 ans cette année, donc, ça ne me fait pas rigoler du tout. Et donc, cette femme, elle décide que ça suffit, qu'elle a transdigé sur des tas de choses toute sa vie.
Elisabeth de Caligny:Elle est journaliste, elle est divorcée, mais elle est toujours sous les ordres de son mari, qui est le rédacteur en chef et qui la considère comme une savate. À chaque fois qu'elle lui donne un truc, elle n'a aucun intérêt, il est vraiment odieux et elle se dit stop, ça suffit. Elle a un peu de tout de côté parce qu'elle a une fortune personnelle et cette fortune personnelle, c'est surtout une île. Une île qui se trouve dans un golfe bien connu en Bretagne, que je ne citerai jamais dans le roman. Pourquoi Je ne cite aucun nom de lieu?
Elisabeth de Caligny:Pourquoi? Parce que ça m'empêche de créer mon décor. Si je cite des lieux Et ce lieu, il est complètement imaginaire. Donc, je vais créer cette île. C'est le golfe du Morbihan.
Elisabeth de Caligny:Tout le monde le reconnaîtra Et on sait que dans le golfe du Morbihan, il y a des choses sous l'eau, mais également à la surface de l'eau, et notamment le site de Gavrinis. C'est un lieu mégalithique et c'est un lieu où il a dû se passer, dans des temps très anciens, des choses très importantes. Et je ne vois que ça et me voilà partie dans mon histoire, qui est une histoire très réaliste parce que mon personnage. Il est très réaliste, il a du caractère sous certains aspects, même si ce n'est pas du tout ma vie, parce que souvent il y a des anecdotes qui lui arrivent, c'est piqué à d'autres personnes qui s'est arrivé, mais elle a les pieds sur terre. Mais dans cette île, il y a un mystère, il y a un secret, un secret de famille, et il n'y a pas que des secrets de famille, il y en a dans le grenier aussiaman, qu'elle a très peu connue, et donc elle va partir dans le surréaliste.
Elisabeth de Caligny:C'est du fantastique, parce que d'un seul coup on peut dire ça comme ça il y a un portail sur cette île, un portail transdimensionnel, et alors elle est sur son île en temps réel, on est dans le Covid, c'est à dire tout le monde s'agit à terre, tout le monde est masqué, tout le monde panique et elle pas du tout.
Elisabeth de Caligny:Elle plante son jardin, elle fait ses petites cultures là, ses potes qui viennent la voir. Le passé va ressurgir dans sa vie aussi, et puis le neuf aussi, parce qu'il va y avoir une histoire d'amour là-dedans et pas n'importe laquelle, parce que le personnage qui arrive, ça n'est pas du tout ce qu'elle croit qu'il est au départ, d'ailleurs, c'est quelque chose d'autre et il va y avoir des liens tout à fait particuliers. Donc, si vous voulez cette histoire, je vais rentrer dedans à tel point que je suis habitée par cette histoire Et, à plusieurs reprises, je vais me réveiller en pleine nuit et je sors de l'île. Je suis comme si j'étais dans le décor et j'entends. Mais alors j'entends dans ma tête les dialogues Et c'est un truc de fou. On peut dire que c'est de la médiumité.
Guillaume Houzet:Une fiction intuitive.
Elisabeth de Caligny:Ah oui, mais complètement. Donc, en fait, je l'ai écrit en 4 semaines et 5 jours, ce bouquin. Il y en a quand même pour 375 pages d'une seule traite. Je ne pouvais pas m'arrêter. Et ce qui m'est arrivé après, c'est que j'ai eu beaucoup de mal, mais vraiment beaucoup de mal, à sortir de cette histoire. J'avais un chagrin, mais phénoménal, à sortir de cette histoire, à sortir de cette histoire, et je me suis dit que j'avais habité finalement cette île, peut-être mon personnage d'une certaine manière, pratiquement tous les personnages d'ailleurs. Je suis rentrée dans tous les personnages Et j'ai le souvenir de cette actrice qui s'appelle Mario Cotillard. Quand elle avait joué Piaf, elle était tellement rentrée dans le personnage elle l'avait dit qu'elle avait eu du mal à en sortir. Moi, je elle l'avait dit, qu'elle avait eu du mal à ressortir. Moi, je suis tombée dans l'histoire et c'est exactement de la même façon. Donc, je l'ai écrit comme ça. J'ai pas mal de retours de gens qui l'ont lu, qui ont été d'une grande amabilité. Je pense pas qu'ils m'ont écrit ça pour me faire plaisir, mais ils m'ont dit que ça leur avait fait du bien, que ça les avait complètement sortis parfois, que ça les a émus d'autres fois et que la fin les a laissés enchantés parce qu'effectivement, on en sort sur autre chose.
Elisabeth de Caligny:On commence dans la réalité et, d'un seul coup, la réalité tombe sur une autre réalité. Et ce qui est très amusant, c'est que, bon, il est question de lignes temporelles, évidemment, même si c'est pas dit explicitement, et c'est que pour sortir ce bouquin, et même à la fin de l'écriture, il s'est passé des choses pas très normales. Et ça, antoine l'a bien vu, et il en était comme de ronflon, et il s'est posé des questions parce qu'il s'est dit quand même, c'est très bizarre, cette histoire il va falloir qu'on interroge Antoine, un de ces quatre, sur les conditions d'édition tout a été fait pour que ce livre ne sorte pas d'accord et bon, tu sais que c'est jamais facile pour moi de travailler avec moi, parce que t'as bien vu tous les problèmes techniques qu'on a eus, les problèmes de maladie.
Guillaume Houzet:Je me suis retrouvée aux urgences, j'ai mérité des tas de trucs Il se passe quand même pas mal de choses qui modifient les plans établis à l'avance.
Elisabeth de Caligny:Ah oui, tout le monde le sait, c'est un véritable cauchemar. C'est comme si on voulait m'empêcher de travailler, sauf que je suis une teigneuse et je ne m'arrête pas comme ça, mais enfin, c'était quand même très bizarre. Donc, ce roman, j'y tiens beaucoup. Il y a une partie de moi, une partie de mon âme qui est là-dedans. C'est un truc qui a été tiré avec une édition limitée. On peut dire qu'il sera peut-être collector. D'ailleurs, cette édition sera collector, mais je l'ai écrit avec mon âme. Vraiment, c'est habité.
Guillaume Houzet:J'ai été habité par cette histoire si, avec tout ça, vous n'avez pas envie de lire ce livre, les amis, je ne sais pas ce qu'il faut. Moi, je ne l'ai pas encore lu. Je vais être honnête, puisque tu sais qu'on reçoit énormément, s'y plonge pas de la même manière, mais moi, je vais le lire, c'est certain. Et voilà, je vous le remonte, les amis, l'ordre des choses et l'occasion de saluer notre ami Antoine de Miasme pour son travail aussi, et merci à lui d'avoir édité ça Avant qu'on se lance dans le sujet de ce soir il faut également remercier les correcteurs, parce qu'il y a eu Magali Cazotte, que tout le monde connait qui ont fait un gros bisou également il y a eu son frère, pascal, qui était avec Antoine.
Elisabeth de Caligny:Il y a eu son papa, leur papa, qui est un ancien instituteur, qui m'a d'ailleurs un peu aidé sur le passé simple, la première personne du passé simple. Je vous conseille de ne jamais écrire un roman à la première personne du passé simple, c'est la galère quand on a perdu un peu l'orthographe. Et il y a eu Nancy Villbajot, qui est une amie belge, qui est une romancière belge assez connue et qui, dans les bouquins, sont jouées, sont mises en scène au théâtre, et j'ai donc eu des correcteurs extraordinaires. J'ai passé du temps, moi aussi, à corriger, parce que quand on écrit à toute vitesse, ce n'est pas simple. Enfin, voilà, donc, je remercie toute cette équipe parce que sans eux, je ne serais pas allée nulle part, à vrai dire, surtout qu'en plus je suis incapable de m'auto-éditer, de, surtout qu'en plus je suis incapable de m'auto-éditer, de faire les trucs moi-même. Je suis une vraie truffe là-dessus. Donc, voilà, tout le monde m'a bien aidée. Je suis heureuse et je remercie tout le monde.
Guillaume Houzet:Tu fais bien de les citer. Merci à eux. L'ordre des choses d'Elisabeth de Caligny. Tout est dit. Il ne reste plus qu'à lire. maintenant, les amis Bête, on va découvrir une histoire qui est assez incroyable, Juste avant cette émission. donc, je précise, elle n'est pas en direct ce soir, puisqu'on l'a enregistrée quelques jours avant sa diffusion. On est encore au mois de janvier. Je sais que tu avais quelques mots à dire au Nureyen.
Elisabeth de Caligny:Je vais vous souhaiter une bonne année, les enfants, parce que 2020, ça n'a pas été de la tarte. 2021, les augures prédisent une catastrophe. Eh bien, moi, pas du tout. Je ne sens pas du tout. Moi, je suis optimiste et je pense qu'en fonction de la distance émotionnelle qu'on aura et de la distance tout court par rapport aux événements, même si ce n'est pas de la tarte, eh bien on ne vivra pas les choses de la même façon. Finalement, plus on s'énerve, plus on s'énerve, plus on est en colère, plus ça compliquera les choses. Voilà, donc, ça, j'en suis absolument convaincue. Donc, vous ne prenez pas la tête. De toute façon, les grandes transformations sociétales passent toujours par des difficultés. Là, le monde est à bout de souffle, on le sait à tous les niveaux. Il ne manquait plus qu'une pandémie qui a achevé le travail, si je puis dire. Mais l'humanité en a vu d'autres Et tant qu'on ne se tape pas une guerre mondiale, et ça n'arrivera pas, je ne vois pas ça comme ça.
Elisabeth de Caligny:Même si certains ont cette crainte, on peut s'estimer heureux, vous voyez, et tout se remettra dans l'ordre parce que les gens ont pris conscience. Pour moi, c'est une expérience spirituelle qui est donnée aux humains. Il faut la prendre comme telle, il faut prendre de la hauteur pour considérer les choses. Quand on a le pif collé à la matière et aux trucs qui se passent tous les jours, on ne mesure pas la dimension et l'importance spirituelle qu'a cette épreuve. Voilà ce que je pense. Donc, prenez de la hauteur, centrez-vous sur vous-même et ne vous trompez pas de route, et ceux qui savent de quoi je parle comprendront ce que je suis en train de vous dire.
Guillaume Houzet:Voilà, restez-en merci pour ces mots plein de sagesse et plein d'optimisme, ce qui est assez rare en ce moment. Donc, double merci. Tout est dit. On se lance dans notre histoire. Ce soir, on s'intéresse à l'histoire de Rosset. On va repartir dans la région nîmoise, aux alentours des années 50. Cette histoire de Rosset, on la retrouve dans ce livre aussi, qui est paru déjà un petit bout de temps. Ce livre, c'est un recueil de récits d'histoires vraies autour de rencontres de ce qu'on appelle des humains d'outre-espace, appelons ça des extraterrestres, soyons fous. C'est un recueil que tu avais sorti aux éditions Le Temps Présent. On la retrouve. C'est la dernière histoire qu'on retrouve dans ce livre et ce soir, c'est cette histoire-là sur laquelle on va s'intéresser, l'histoire de Rosset. Je te propose qu'on se plonge directement dans le sujet, sans plus de préambule.
Elisabeth de Caligny:Alors, on y va de ce pas. Alors, cette émission, elle avait déjà été enregistrée, et puis ça a été supprimée et j'ai décidé de réenregistrer certains sujets que l'on m'a demandé, en me disant oh là, là, on cherche la vidéo sur cette histoire extraordinaire d'une n'était roncé. Donc, j'avais promis à tous ces gens de réenregistrer cette histoire, qui est absolument passionnante, et voilà, c'est le moment. C'est arrivé et c'est parti. Alors, que se passe-t-il et qu'arrive-t-il à cette femme qui, à l'époque des faits, en 1952, est âgée de 29 ans, c'est une toute jeune femme et elle vit avec son papa. Est âgée de 29 ans, c'est une toute jeune femme et elle vit avec son papa, puisqu'elle a divorcé. C'est tout frais, pas très heureuse à ce moment là. C'est cette première partie de vie qui commence assez mal, mais c'est une optimiste avec un caractère bien trempé, et elle voit la vie du bon côté.
Elisabeth de Caligny:Elle a une petite fille et bon, bien trempée, et elle voit la vie du bon côté. Elle a une petite fille et bon, la vie est simple. Elle ne se pose pas de questions et elle n'a jamais été tournée vers les choses qui sortent de l'ordinaire. C'est une rationnelle, elle a les pieds sur terre, c'est une femme de bon sens. Et voilà que le 10 avril 1952, il va lui arriver une aventure peu commune.
Elisabeth de Caligny:Elle part en vélo dans la garrigue ninoise il faut dire qu'elle habite à Nîmes et elle va faire une dizaine de kilomètres en vélo pour rejoindre une propriété de famille, c'est-à-dire une garrigue, vous savez, où il y a des oliviers, des arbres, des buissons, des choses comme ça, et dans cette garrigue, il y a des édifices en pierre qu'on appelle des mazets. Alors, ça n'a qu'une seule pièce. En général, c'est rond, mais pas toujours, et il n'y a pas d'eau courante, il n'y a pas d'électricité, on s'éclaire à la bougie Et c'était des lieux où, autrefois, les bergers se protéger la nuit ou les jours d'intempéries, parce qu'il y avait les moutons, à l'époque, qui paissaient dans ces garrigues. Donc là, voilà partit, le 10 avril 1952, en vélo, pour rejoindre un des Mazets. C'est une ancienne propriété de son grand-père et l'un des deux Mazets qu'on appelle le grand Mazet, il y a. Le petit Mazet et le grand Mazet étaient construits des mains de son grand-père Et, en fait, elle est partie chercher de la laine dans un vieux matelas qui se trouve là-bas, parce qu'elle veut refaire le matelas de sa fille qui, à ce moment-là, est chez ses grands-parents en vacances. Elle lui ferait une surprise à la rentrée.
Elisabeth de Caligny:Donc là, voilà partie. Alors, c'est Mazet. Il y a quand même une petite histoire déjà surnaturelle dans la famille que l'on connaît. C'est que, des décennies plus tôt, il s'était passé, dans le Grand Mazin précisément, une drôle de chose. Il y a un berger et ses chiens qui s'étaient abrités pour la nuit et on les avait retrouvés endormis, mais comme des pierres c'était la belle au bois dormant, et on n'arrivait pas à les réveiller. On s'était demandé ce qui s'était passé et l'aventure s'était reproduite avec deux enfants qui, un peu plus tard, s'étaient retrouvés en même situation. On les a retrouvés endormis et impossibles de réveiller.
Elisabeth de Caligny:Donc, à la suite de ça, le grand-père, qui devait être au courant de quelque chose, c'était simplement contenté de retirer deux ou trois pierres au sommet du Mazet. Et puis, à la suite de ça, il ne s'était plus rien passé de spécial et personne n'en avait plus parlé. Donc, ce soir du 10 avril 1952, elle est arrivée au Grand Mazet, elle a dîné frugalement et elle dit je m'occuperai de mon matelas et de la laine le lendemain matin. Et elle s'endort comme une brave, avec ses deux chiens à côté d'elle. Et voilà qu'en pleine nuit, elle est réveillée en sursaut parce que les chiens grattent à la porte, ils sont agités.
Elisabeth de Caligny:Elle est persuadée, vu qu'il y a des lapins plein la garrigue, qui ont senti l'odeur d'un lapin et qu'ils ont envie d'aller chasser le lapin, et ça va faire se lever. Et quand elles vont entr'ouvrir la porte pour regarder au dehors s'il y a un lapin ou ce qui se passe, les chiens vont partir comme des flèches, en aboyant furieusement et disparaître dans la nuit. Alors déjà, elles n'ont pas très rassuré. Elles se demandent pourquoi? parce que, pour un lapin, bon d'accord, ils ont l'air furieux, les chiens. Et ensuite, il y a un silence de mort, plus, rien, plus de bruit de chien, rien, silence profond.
Elisabeth de Caligny:Elle va sortir, donc s'habiller et sortir, et elle va se diriger vers le petit Mazet, et pourquoi? Parce qu'elle les entend japper. Et c'est alors que va se produire un événement surprenant Il va y avoir un immense éclair qui va se produire de lumière blanche, qui va complètement illuminer la campagne. On y voit comme en plein jour. Et elle entend, à ce moment-là, dans l'obscurité tout proche d'elle, une voix masculine qui lui dit, qui lui demande ce qu'elle fait là.
Elisabeth de Caligny:Alors, là, c'est la meilleure, elle est sur ses terres et il y a une voix qui lui demande ce qu'elle fait là? donc, elle répond du tac au tac. Et vous même? elle comprend pas ce qu'on vient faire chez elle en pleine nuit. Elle trouve que c'est même un peu fort et elle a une torche à la main.
Elisabeth de Caligny:Et dans le faisceau de sa torche, qu'aperçoit elle? un homme normal, tout ce qui est de plus humain, de taille moyenne, vêtu entièrement de noir et qui n'a pas l'air du tout désagréable. Alors, qu'est-ce qu'il fait là? Mais ce qui va l'inquiéter aussitôt, c'est que, derrière elle, elle entend immédiatement un bruit de pas Il n'est pas tout seul Et ses pas font crisse et l'herbe. Et quand elle se retourne, elle est pétrifiée.
Elisabeth de Caligny:Pourquoi? Parce que derrière elle, d'entrée de jeu, il a saisi par le cou, il a d'énormes palouches, et donc elle est absolument terrifiée. Mais il ne va pas lui faire de mal, il va la relâcher aussitôt et elle va l'entendre parler dans une langue absolument inconnue. L'homme qui est face à elle et qui est habillé de noir traduit ce que dit le géant et il traduit que l'homme qui est en train de parler pense qu'elle a très peur d'eux, mais qu'il ne faut pas, parce qu'ils n'ont absolument pas l'intention de lui faire du mal, qu'elle n'a strictement rien à craindre.
Elisabeth de Caligny:Ça ne la rassure pas vraiment, parce qu'en pleine nuit, ce genre de rencontre, mettez-vous à sa place, ça surprend. Elle a vraiment la frousse. Et ce qu'il en est encore plus, c'est que ces chiens sont partis se balader, qu'elle ne sait pas où ils sont. Et puis, ce n'est pas fini. Voilà qu'elle entend d'autres pas se rapprocher, et voilà qu'un autre géant surgit et qui se met à discuter avec l'homme en noir et l'autre géant, et ce nouveau géant la fixe avec intensité.
Elisabeth de Caligny:Alors là, elle l'emmène de moins en moins large, elle a le cœur qui bat, elle a peur de s'évanouir et elle ne comprend pas du tout ce qui se passe. Mais l'homme l'humain, l'homme de taille moyenne, leur assure mais non, vous n'avez rien à craindre, nos intentions ne sont pas mauvaises, on est pacifiques, on ne vous veut pas de mal. Et à ce moment-là, il va lui demander en, ils sont à la recherche de vieux livres. Et ils lui demandent si elle n'aurait pas des vieux livres à leur donner. Il parlait d'une drôle de surprise, parce qu'elle ne s'attendait pas du tout à ça. Et il insiste ici, ça nous rendrait un immense service si vous pouviez nous donner des livres. Bon, elle dit si je peux aider, je pense qu'il y en a au petit Mazet. Donc je vais regarder ce qu'il y en a au petit Mazet. Donc je vais regarder ce qu'il y a dans la vieille armoire. Donc là, voilà parti pour rentrer dans le petit Mazet.
Elisabeth de Caligny:Les autres la suivent, mais au moment où ils se dirigent vers le petit Mazet, voilà qu'un autre géant arrive. Il surgit de nulle part, comme si il s'était matérialisé d'un seul coup. Celui-là est différent des autres, qui paraissent plus jeunes. Il a une démarche pesante, il est un peu jouté, il a l'air d'avoir du mal à se déplacer, il est aussi grand que les autres. Et c'est à ce moment-là que ces deux chiens vont réapparaître, tout joyeux, et ils vont faire la fête à ce nouveau Mazin.
Elisabeth de Caligny:Elle est surprise. Elle leur dit mais d'où venez-vous? Parce que je comprends pas ce que vous venez faire en pleine nuit, et d'où vous venez quoi? et le géant qui vient d'arriver, qui a l'air plus ancien que les autres, pointe le doigt vers le ciel et il fait de là haut, comme c'est la pleine l elle est persuadée qu'ils viennent de la lune. Donc, ça la fait rire. Et le géant lui répond, via le traducteur, que non, non, non, ils ne viennent pas du tout de la lune, ils viennent de beaucoup plus loin.
Elisabeth de Caligny:Il ne faut pas oublier que dans les années 50, on est à l'époque des martiens. Si vous regardez les bandes dessinées ou de science-fiction de l'époque, il n'y a que des petits hommes verts partout. Et là, ce n'est pas le type martien. Et donc, du coup, quand elle apprend qu'ils sont extraterrestres c'est ce qu'ils sont en train de lui dire ça la fait éclater de rire. Et du coup, ils se mettent tous à rigoler parce que ils ont saisi sa pensée.
Elisabeth de Caligny:Elle s plus tard de son télépathe. Donc, tout le monde rigole de bon cœur de cette blague de martien. Et c'est alors que l'homme qui est en noir, qui est plus petit que les autres, qui n'est pas géant, va tourner sa torche vers la garrigue. Pourquoi? Parce qu'elle vient de penser, de se dire dans sa tête mais comment ils sont venus de si loin?
Elisabeth de Caligny:Et c'est là que, dans le faisceau de la torche, elle va apercevoir un gigantesque engin circulaire, mais vraiment quelque chose d'assez gros. C'est de couleur gris-matte, c'est un peu la couleur de l'ardoise, et ça lui fait penser à la forme d'un canotier. C'est vraiment comme ça. Il semble en sustentation. Il n'a pas l'air d'être posé sur le sol, il flotte peut-être à un mètre du sol Et elle aimerait bien poser des questions.
Elisabeth de Caligny:Mais l'homme en noir lui dit Non, non, rappelez-vous que vous devez nous donner des livres. Donc, tout le monde se retrouve dans le Mazet. Elle est un peu inquiète parce que l'un des géants ferme la porte derrière lui. On la rassure, ne vous inquiétez pas, on ne vous veut aucun mal, on veut justement vos livres, juste, vos livres. Et c'est là qu'elle va apercevoir vraiment les géants, parce qu'il y a de la lumière, la lumière de sa torche, et elle va voir qu'ils sont immenses.
Elisabeth de Caligny:Elle va quand même estimer leur taille à 2,30 m, 2,40 m, ce qui n'est pas rien. Et elle voit aussi qu'ils ont les trèfles parfaitement humains, la peau assez foncée, que leurs cheveux sont très noirs, légèrement bouclés, et ça lui fait penser un petit peu leur faciès avec des trèfles fins à des hindous. Voilà, et le dernier venu, qui avait l'air un petit peu plus âgé que les autres, lui, il est différent. Donc, elle s'aperçoit qu'il est vraiment voûté, qu'il n'a pas les cheveux frisés, lui, il a les cheveux raides, il a des pommettes beaucoup plus saillantes, un nid un peu plus proéminent que les autres qui est busqué, et surtout, ce qui va l'intriguer, c'est qu'au milieu du front, au niveau du troisième oeil, est incrusté une espèce de petite bille de verre noire. Donc, ça, ça l'intrigue complètement, parce que je me demande comment on peut faire une chose pareille, comment ça peut se faire.
Elisabeth de Caligny:Elle va voir qu'ils sont tous habillés de combinaisons, qu'elle comparera plus tard à ceux d'hommes grenouilles. Elle sait ce que c'est? parce qu'à l'époque les plongeurs, ça existe, qu'elle appelle des patogas. Alors, les patogas, on appelait ça comme ça quand j'étais petite. En fait, ce sont des converses et c'est assez montant, ça prend la cheville. Mais alors, surtout, ce qui va la sidérer, c'est la longueur de leurs pieds. Elle estimera la longueur de leurs pieds à la taille 60.
Elisabeth de Caligny:Donc, inutile de vous dire qu'ils tiennent debout là. Elle va surtout remarquer que autour du cou du vieux géant, il y a une courroie qui soutient, une espèce de boîte qui lui tombe au niveau de l'estomac, sur lequel il y a plein de boutons Et ça a l'air d'un transistor. Elle se demande ce qu'il a autour du cou, mais elle ne pose pas de questions. Mais elle va demander en revanche à l'homme en noir pourquoi. Mais elle va demander en revanche à l'homme en noir pourquoi cet homme-là, ce géant-là, est différent des autres et pourquoi lui parle en français, parce que les autres s'expriment dans un dialecte qu'elle ne connaît pas et qui ne lui rappelle rien, alors que celui-là parle en français. Et, à sa grande surprise, il va lui indiquer qu'elle a une boîte.
Elisabeth de Caligny:Mais elle va lui dire mais vous, vous parlez français aussi? Et lui, il dit bah oui, c'est normal que je parle français, je suis français. Elle dit mais qu'est-ce que vous faites avec eux? Et lui, il va dire bah, écoutez, vingt ans plus tôt, je les ai croisés précisément dans la garrigue. Ils étaient en visite et ils m'ont demandé si ça me ferait plaisir de venir avec eux. Et je suis partie il y a 20 ans avec eux et je vis avec eux sur leur planète depuis 20 ans.
Elisabeth de Caligny:Alors, elle s'est dérée parce que cet homme, elle est assez jeune. Et elle lui dit mais enfin, vous étiez un gamin quand il vous a enlevé. Non, non, non, non, non, non, j'étais pas un enfant, j'avais 25 ans quand on m'a enlevé Et maintenant, j'ai 20 ans. De plus, il ne revient pas, il paraît à peine 30 ans.
Elisabeth de Caligny:Il lui dit vous savez, là où nous vivons, le temps ne compte pas, Il ne s'écoule pas de la même façon. Donc, nous ne vieillissons pas, je ne vieillis pas de la même façon. Donc, sur leur planète, le temps ne compte pas. Alors, ce qui l'intrigue aussi, elle leur dit mais enfin, d'accord, vous venez de si loin, apparemment.
Elisabeth de Caligny:Bon, elle ne sait pas d'où ils viennent parce qu'ils ne m'ont pas précisé, mais enfin, c'est plus loin que la Lune. Et elle leur dit mais pourquoi vous venez sur Terre? Et à ce moment-là, l'homme en noir va désigner les sacs, les grands sacs que les géants portaient à la main. Il va ouvrir et qu'est-ce qu'elle voit à l'intérieur? À sa grande surprise, elle voit des herbes, de la garigue, du thym, des repousses d'olivier d'amandier et aussi des pierres. Elle ne comprend pas. Elle dit mais enfin, vous venez de si loin pour ramasser des pierres et des herbes. C'est complètement fou comme truc. C'est quand même curieux en tout cas. Et l'homme va lui répondre qu'il vient en fait récolter des choses bien particulières et des espaces très particulières de plantes. Et ceux-ci, ils ne viennent pas qu'en France, ils viennent à différents endroits de la Terre, et notamment depuis la Deuxième Guerre mondiale, parce qu'ils veulent évaluer les dégâts occasionnés sur la nature par les bombes qui ont explosé au Japon sept ans plus tôt. On est en 52,.
Elisabeth de Caligny:N'oublions pas qu'en 1945, en août 45, les Américains ont largué deux bombes nucléaires, deux bombes H, sur Hiroshima et Nagasaki. Et ça, c'est de la radioactivité. Nous, à l'époque, en 52,. On n'en mesure pas encore les effets. C'est pour ça qu'il va y avoir des expériences qui vont laisser des traces notables sur les humains, parce qu'on n'a pas encore évalué les dangers du nucléaire. Mais eux, ils savent et ils viennent faire des mesures.
Elisabeth de Caligny:Voilà ce qu'ils lui disent Et il n'a pas visiblement envie de parler de ça en noir. Il change de sujet. Il lui rappelle d'un temps un petit peu sec, qu'ils sont venus chercher des livres. Bon, très bien.
Elisabeth de Caligny:Donc, elle ouvre la pender'elle tombe dans l'armoire. Il y a des livres, mais il y a des souris aussi qui sont dans un petit panier et qui ont fait une petite famille et qui ont bouffé un des deux livres qu'il y avait dans le placard, en l'occurrence Les Misérables de Victor Hugo, qui, lui, est un peu écorné par les souris, dévoré. Et puis, il y a un autre livre, par contre, qui est intact, c'est le Montecristo de Dumas. Donc, elle va donner ses livres, dont celui qui est endommagé, à ses visiteurs et elle va leur proposer également de prendre des vieux journaux qui sont là. Ça les intéresse et ils seront intéressés également par un journal de vente par correspondance. Vous voyez, un truc comme la Redoute ou les Trois Suisses, ça ne devait pas exister à l'époque, mais un truc comme la redoute ou les trois suisses, ça ne veut pas exister à l'époque, mais un truc dans ce goût-là, voilà.
Elisabeth de Caligny:Donc, ils vont tout prendre, elle va rassembler le tout Et la causette se poursuit avec l'homme en noir. Alors, il explique que quand il vivait sur la terre avant de partir avec eux, qu'il avait accepté de les suivre parce qu'il n'avait plus de famille, donc il ne perdait rien. Et puis, elle brûle pour poids. Il va la regarder, il lui dit et vous, ça ne vous dirait pas de venir avec nous? Alors, immédiatement, la frousse la reprend, parce qu'elle se dit je vais me faire enlever, ils vont m'embarquer avec eux. J'ai une petite fille, j'ai mon père qui n'est pas en forme, tout lui passe dans la tête. Et elle répond que non, non, non, non. Elle n'a absolument pas du tout envie de partir avec eux, elle a de la famille.
Elisabeth de Caligny:Et c'est à ce moment-là que le vieux géant qui a une bille de verre sur le front va discuter avec l'instituteur et l'instituteur là, il parle dans sa langue et l'instituteur va traduire en lui disant qu'il aimerait bien savoir si vraiment elle a besoin. Alors qu'elle n'a pas prononcé les mots, elle a simplement pensé s'il a vraiment besoin de sa fille et de son père, donc ça veut dire qu'il vit dans les pensées, qu'elle le comprend parfaitement. À ce moment-là, un peu tremblante, elle dit oui, j'ai besoin de mon père. Il est veuf, il n'est pas en bonne santé, il a besoin de moi. Quand ma petite fille est très jeune, j'ai divorcé. Il faut que je l'élève. Son père nous a laissé tomber et je ne peux pas m'en aller. Donc, le géant va lui lancer un regard bienveillant. Il ne va pas insister.
Elisabeth de Caligny:Et elle va remarquer à ce moment-là que ces chiens sont toujours fourrés à ses pieds. Ils le regardent très gentiment, comme s'ils connaissaient ce géant. C'est assez curieux. Et à ce moment-là, l'instituteur va changer de conversation. Il va lui dire que sur leur planète, la vie est un petit peu différente. Tout est en plus grand que sur la Terre.
Elisabeth de Caligny:Par exemple, les chats sont de la taille de petits tigres, les arbres et les plantes sont absolument géantes. Et il va expliquer une chose que beaucoup d'extraterrestres diront à des contactés, c'est qu'ils sont venus amener la vie sur la Terre. Ils ont amené les hommes, ils ont amené les plantes, les animaux, mais c'est eux, ils sont les ensembles de la terre. Le nombre de contactés, y compris dans mon bouquin. Vous verrez tous les cas, ce sont les humains de l'espace dans mon livre, parce qu'il y a plusieurs races humaines.
Elisabeth de Caligny:On est dans l'univers, on n'est pas l'unique, on n'est probablement pas la meilleure d'ailleurs et ils vont tous raconter, beaucoup vont raconter qu'ils sont venus là, et les géants le disent aussi, et Rose s'étonne, elle dit Bon, c'est bien, mais vous êtes très grand, tout est très grand, et pourquoi, nous, les humains, on est tout petits. Et l'homme en noir va lui expliquer qu'au fil des âges de la Terre, tout va se raflisser sur notre planète, mais qu'autrefois il y a eu des géants. Et ça, on le sait maintenant, qu'il y a eu des géants, parce qu'on a retrouvé des squelettes Et on a bien vu qu'il y a des constructions. Ce n'est pas à taille humaine Et on ne sait pas qui a faitées d'évivier, on ne sait pas vraiment ce que c'est à l'heure actuelle. Donc, ce sont des géants qui se sont développés dans un premier temps sur la Terre Et ces géants-là qui ont été déposés sur la Terre, parce que la vie n'est pas l'évolution de Darwin, notre espèce humaine, on n'est pas sortis de l'eau en commençant par être des amibes. Il ne faut pas rêver.
Elisabeth de Caligny:Donc, il va expliquer, en fait, que ces êtres qui ont amené de leur planète sur la Terre étaient des punis, et ils ne seront pas les seuls parmi les contactés. Elle ne sera pas la seule Rosset parmi les contactés à tenir ce discours, car d'autres extraterrestres, d'autres espèces, on expliquait exactement la même chose Ce sont des bannis. La Terre est une prison, semble-t-il, où des bannis ont été amenés par différentes races extraterrestres parce qu'ils posaient des problèmes à leur société et on les a laissés là. Donc, ce sont des punis, comme diront ces géants qui devaient être absolument éloignés de leur société pour ne plus nuire, car ils étaient dangereux.
Elisabeth de Caligny:Et avant d'être abandonnés sur la Terre, c'est banni. On va lui préciser qu'ils ont été effacés au niveau de leur mémoire et de toute leur connaissance Parce que, comme leur civilisation était évoluée, avec les connaissances qu'ils avaient, ils risquaient d'être vraiment dangereux s'ils reproduisaient certaines technologies, certainement. Voilà, et sur ces bonnes paroles, l'instituteur va conclure en disant que les terriens ne sont que des héritiers directs, les descendants directs de ces bannis qui sont arrivés depuis la nuit des temps sur notre planète Et qu'au fil du temps aussi, leur espèce va visiter la Terre, ponctuellement pour voir ce que ces bannis devenaient, mais bien plus tard Et quand ils vont revenir, ils vont être vraiment surpris. Ils vont être surpris parce que la vie a évolué de partout Cette planète.
Elisabeth de Caligny:Quand ils sont arrivés, elle était encore en fatras naturels, la terre bougeait, il y avait des tas de choses qui n'étaient pas comme aujourd'hui. Et là, la terre est apaisée et ses bannis ont évolué. Et ils vont se retrouver, dans un premier temps, alors leur première visite après des lustres. Ils vont se retrouver avec des géants, donc les fameux géants dont on retrouve des squelettes. On a retrouvé, semble-t-il, des squelettes de très haute taille.
Elisabeth de Caligny:Ils vont voir que la Terre, elle aussi, est devenue géante au niveau de sa nature, que les arbres sont plus grandes maintenant, que les plantes sont plus grandes aussi. C'est différent, et ça, ils vont en être surpris parce qu'ils étaient persuadés que ce qui allait se passer sur la Terre dans son évolution ne prendrait pas cette forme-là. Ça ne va pas être prévu dans leur programme, comme ils vont lui dire. En fait, il y aurait une erreur qui se serait produite alors, laquelle on ne lui donnera pas d'explication. Et dans la foulée, ils vont expliquer à Rosset qu'à cette époque-là, quand ils sont venus pour la première fois pour voir leur banni, ils vont installer autour de la Terre pour la stabiliser au niveau, peut-être, de ses saisons ou je ne sais trop quoi.
Elisabeth de Caligny:Un premier satellite, une petite lune, et l'opération ne sera pas aisée du tout. Même s'ils ne vont pas rentrer dans le détail, alors, ça aussi, ça a été dit à d'autres contactés par d'autres espèces extraterrestres. Ils ont souvent le même discours, avec des détails différents, mais c'est assez curieux. Et puis, on va lui expliquer, à cette chère Rose, qu'il va y avoir une terrible catastrophe qui va se produire à un moment sur notre planète et qui va ravager tout et pour très, très, très longtemps. Pourquoi? Parce que la petite lune, la satellite qu'ils ont mis en orbite, va se casser la figure, s'écraser sur notre planète, et ça va complètement déstabiliser notre planète. Et imaginer une lune, si notre lune tombait sur nous, alors, même si elle est plus petite, apparemment, ce qu'ils ont mis en premier, ça a quand même fait du dégât.
Elisabeth de Caligny:Donc, ils pensent que les carottes sont cuites, si je puis dire, et ils vont laisser couler. Il y aura certainement très peu de survivants pour eux, mais ils vont revenir quand même. Ils vont revenir et, à leur grand étonnement, il y a des survivants Et ils, et ils vont réitérer l'opération lune. Ça vient d'un autre système solaire, ils l'ont ramené jusqu'à eux. Je ne sais plus.
Elisabeth de Caligny:Dans mes histoires que j'ai racontées, quelle espèce raconte la même chose la lune est venue d'ailleurs, ils l'ont ramené, ils avaient la technologie pour le faire. Je crois que c'est les andromédiens qui ont fait ça, mais je ne me souviens plus parce que quand j'écris un truc, je ne me souviens plus de ce que j'ai écrit. Donc, comme je ne l'ai pas relu, vous chercherez vous-même si vous avez le bouquin. Et donc, ils vont ramener ce satellite Et celui-là, il va te taire le cou, et c'est toujours notre lune actuelle. Et je me souviens que, dans l'histoire que j'ai écrite, on ne parlait même pas d'une lune morte. C'était un petit planétoïde Et notre lune. On a quand même découvert des choses et le contacté. Menger l'avait dit il y a une petite atmosphère sur la lune et il semblerait qu'il y ait de l'eau. Ça veut dire que ce petit planétoïde qui a l'air mort en apparence, dont on a toujours pensé qu'il était terminado, eh bien non, il y a encore quelques petits signes de vie, semble-t-il.
Elisabeth de Caligny:Donc, les choses sont reparties. Alors, évidemment, rosselle, elle écoute tout ça. Comme je vous l'ai dit, c'est une femme simple, elle n'a pas grande culture astronomique, ni sur grand chose d'ailleurs. Elle vit sa vie, elle est heureuse comme ça, et elle se dit mais qu'est-ce que je suis en train de me raconter? Elle n'en croit pas un mot, évidemment. Et son interlocuteur s'en aperçoit et lui dit mais je ne vous raconte pas d'histoire, c c'est exactement ce qui s'est passé. Et à ce moment-là, en lui expliquant ça, il a dû commettre une erreur de traduction, parce que le géant donnait des explications par derrière et tout le monde rigole. Et elle trouve que ces géants, finalement, sont des gens charmants parce qu'ils rigolent de bon cœur, comme les terriens.
Elisabeth de Caligny:Donc, ça la rassure un petit peu. Et l'instituteur continue Et il dit il y a énormément de planètes dans notre univers et la plupart des planètes sont habitées. Et nous, on connait pas mal d'autres espèces qui vivent dans l'univers, et notamment des hommes qui sont de petite taille, qui sont pas géants et avec lesquels on fait du commerce. Il y a des échanges. Il y a des échanges inter-espèces et planètes à l'autre.
Elisabeth de Caligny:Vous vous ferez peut-être partie du processus plus tard, quand vous serez plus évolués. Et puis, sans crier gare, voilà qu'il aborde le sujet de l'éducation des enfants terriens Et il a l'air fâché. Il dit oui, de toute façon, l'enseignement qu'on donne sur la Terre aux enfants ne sert strictement à rien. On passe du temps à s'apesantir sur le passé plus que sur l'avenir. Le passé, c'est le passé, on ne le refera pas.
Elisabeth de Caligny:Et puis, de toute façon, sachez que dans vos livres d'histoire, le passé a été manipulé, il est mensonger. On ne vous raconte pas la vérité. L'histoire a été transformée à force de mensonges. Et puis, dans la foulée, il va reprocher aux terriens de mettre souvent sur un piédestal des hommes illustres, des conquérants qui, en fait, ont causé des désastres absolus et des milieux de mort. Il dit qu'il ne comprend pas, avec les géants qui l'accompagnent ne comprennent pas comment les terriens peuvent idolâtrer des gens qui sont cruels, qui divisent, qui font des guerres, qui jettent les gens les uns contre les autres pour des idées de conquête.
Elisabeth de Caligny:Vraiment, ils ne comprennent pas qu'on puisse reproduire à l'infini et en permanence des hécatombes et que ça dégénère systématiquement chez nous en des flops de sang. Et alors, rose, il est tellement en colère d'ailleurs, à ce moment-là, l'instituteur, que Rose sait complètement sans voix. Et il va exprimer, à ce moment-là, ce que les géants vont dire. Il va traduire l'instituteur. Il va dire Mes amis pensent que vous n'avez rien compris à votre planète.
Elisabeth de Caligny:C'est la plus belle planète qui soit, elle a une beauté unique par rapport à d'autres planètes Et vous ne le savez même pas Et vous n'êtes même pas capable d'en prendre soin. Rose est encore surprise Et elle ne comprend pas pourquoi. Ils ont l'air aussi… Ils portent un intérêt à la Terre qui me paraissent assez surprenants. Et la cité va répondre à ce moment-là que si nous, on fait du mal à notre planète, on se fait du mal, mais on leur fait du mal à eux aussi. Et c'est pourquoi ils viennent régulièrement visiter la Terre pour surveiller l'évolution de nos progrès scientifiques, et notamment dans le nucléaire.
Elisabeth de Caligny:Et ils vont dire à ce moment-là, rosset, que tous les 12 000 ans, il y a des cycles, l'humanité se fait sauter la tête. Les humains ne peuvent pas résister, ils vont, comment dirais-je, déclencher un cataclysme qui va éradiquer une partie de leur planète et un jour, ça sera vraiment terminé. Et ils vont lui dire à ce moment-là la dernière fois que ça s'est produit, c'était il y a 11 357 ans. Alors, quand on réfléchit à ce que certains ont dit concernant la fin de l'Atlantide et ce qu'il a dit avec Darkess, il l'a dit à peu près il y a 13 000 ans. Mais là, 11 357 ans, à 2000 ans, on n'est pas très loin, et c'est peut-être à ça que faisait allusion ces êtres venus d'ailleurs.
Elisabeth de Caligny:Rose va dire très naturellement mais attendez, vous nous connaissez, vous voyez qu'on fait les imbéciles à tous les coups. Pourquoi vous n'intervenez pas? vous éviteriez le pire. Et ils vont répondre mais oui, mais à chaque fois qu'on a fait des essais pour intervenir, ça a été pire que tout, parce qu'on a apporté une science, une technologie pour essayer de faire vivre les gens péniblement et, en fait, ça a été tour tournée pour que ça devienne dangereux. Donc, on ne touche plus à rien. Ça n'a pas été très glorieux jusqu'ici. Donc, ce n'est pas la peine de vous transmettre des connaissances scientifiques. À chaque fois, ça se termine en fléau. Et celui qui a parlé de ça, c'est le plus vieux géant Et il a l'air vraiment retourné par cette histoire-là.
Elisabeth de Caligny:Il a l'air vraiment retourné par cette histoire-là. Il a l'air si navré et si ému en parlant de notre planète qui souffre à tous les coups, que Rose se dit qu'il a l'air sincère et qu'il ne peut pas raconter d'histoire. Et la voilà, elle aussi, à ce moment-là, dans tous ses états, et le géant, en voyant qu'elle est très émotionnée, lui prend la main, il la regarde gros dans les yeux et il lui parle gravement, et l'instituteur traduit. Il va lui dire vous n'imaginez pas comme votre terre est belle. Il va lui expliquer. Il va lui parler des arbres, il va lui parler de la végétation, il va lui parler de nos animaux, il va lui parler de la beauté, du nombre d'espèces que nous avons sur notre planète. Et c'est vrai que si vous regardez un petit peu le nombre d'espèces que nous avons déclinées dans une seule espèce Je regardais l'autre jour les pigeons Nous, on a des pigeons gris ou roux, enfin, bon, pas grand-chose de rare, mais il y a un nombre incroyable de pigeons, y compris des pigeons multicolores, colorés, roses, bleus, jaunes, verts, mais des trucs absolument extraordinaires.
Elisabeth de Caligny:Les escargots, on a le gris et le bourgogne. Et bien, c'est pareil. Vous allez au Guatemala, il y en a même qui ont plusieurs couleurs. Ils sont rayés, de plusieurs couleurs. Vous en avez des jaunes, des violets, des roses, même les limaces, elles sont de toutes les couleurs.
Elisabeth de Caligny:Et ça, on ne le sait pas, on ne s'intéresse pas à la beauté de notre terre. Nous avons un nombre de variétés d'espèces animales et végétales absolument ahurissantes. Et cet homme doit lui parler de tout ça Et elle se met à pleurer comme une fontaine Et elle ne comprend pas pourquoi? Et le géant, le vieux géant lui essuie ses larmes et lui dit Je comprends, mais il est très doux. Il va lui poser la main sur la tête Et, dans l'autre main, il va manipuler les boutons qu'il y a sur l'espèce de boîte transistor qui est suspendue à son cou, et il va relever sa main au bout de deux ou trois minutes Et elle va ressentir un grand froid sur le haut de sa tête, à ce moment-là, et ainsi que dans ses doigts, et elle se dit tiens, visiblement on n'a pas la même température corporelle.
Elisabeth de Caligny:C'est assez curieux. En tout cas, c'est l'explication qu'elle donnera au phénomène. Et puis, bon, on va passer à autre chose, parce qu'il faut que l'émotion s'arrête à un petit moment. Donc, pour la distraire et probablement lui faire remonter un peu le moral, ils vont lui faire une petite expérience Et ça, ça va vraiment impressionner Rosset.
Elisabeth de Caligny:Sur l'ordre du géant qui a sa petite bille de verre, les autres géants vont ramener une très, très grosse pierre, qui se trouve devant le petit Mazet, où elle cache d'habitude la clé du petit Mazet précisément, et ils vont la déposer au milieu de la pièce. Et elle va voir, à ce moment-là, le vieux géant manipuler à nouveau les boutons de sa boîte et là, la pierre disparaît d'un seul coup, plus rien. Donc, elle est complètement scotchée. Ils vont la faire sortir du Mazel.
Elisabeth de Caligny:Et là, autre surprise, la pierre est exactement à sa place initiale. Elle veut se pencher pour la ramasser. On la retient. Alors pourquoi? Elle ne donnera pas d'explication? Peut-être parce que la pierre est chaude, ou qu'il y a peut-être encore. C'est une dématérialisation. Donc, peut-être que tout n'est pas rentré dans l'ordre et que ça serait dangereux. Mais enfin, bon, elle en aime.
Elisabeth de Caligny:Complètement sidérée, elle dit c'était un miracle du bon Dieu. Et les autres rigolent. Elle dit non, non, c'est pas le bon Dieu, c'est un miracle de la science, de notre technologie. Et à ce moment-là, le géant au front marqué va dire bon voilà, on a voulu discuter un petit peu avec vous, mais maintenant il est temps pour nous de repartir. Et, à sa grande surprise, il va demander si elle n'aurait pas un petit peu d'argent sur elle. Alors, elle est un peu interloquée.
Elisabeth de Caligny:Ils lui disent Mais ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous prendre votre argent, ce n'est qu'un prêt. Alors, comme c'est une brafue, elle va regarder ce qu'elle pas perdant. Vous savez, parce que dans un an, jour pour jour, on vous restituera votre argent, et même bien plus que ça, pour vous remercier de ce que vous avez fait pour nous. Vous aurez un sac plein d'argent. C'est vrai qu'ils donnent des fois de l'argent.
Elisabeth de Caligny:Robert Rell, que j'ai eu au téléphone il y a deux jours, dont je raconte l'histoire dans mon bouquin aussi, quand ils l'ont emmené dans les Himalayas, ces extraterrestres, pour le dédommager de cette année où il a disparu de la circulation. Il n'a pas travaillé, ils lui ont donné des sous quand même. C'est quand même assez amusant. Et là, erosc est un peu bizarre, parce qu'à ce moment là, elle dit oh, bah, non, je veux pas de votre argent.
Elisabeth de Caligny:Et puis, les faux billets font du mal à l'économie. Les autres là, regardent mais attendez, on va pas vous donner des faux billets. On est bien d'accord que les faux billets, ça arrange pas l'économie, mais ça sera des vrais. Enfin, bon, ce qu'en fait? elle est froissée dans son orgueil.
Elisabeth de Caligny:Elle va leur dire écoutez moi, quand je fais un cadeau, et je vous fais un cadeau de cet argent, je n'ai pas besoin d'être remboursée. Ce n'est pas dans mes habitudes de faire payer mes services. Je suis contente de l'avoir fait pour vous, et voilà. Et l'instituteur lui dit oui, mais on voulait vous remercier. Ben, écoutez, monsieur l'instituteur, si vous voulez me remercier. Vous êtes instituteur Et moi, j'ai un problème.
Elisabeth de Caligny:J'ai un vrai, vrai, vrai problème. Je confonds en permanence les infinitifs avec les participes passés. Alors, si vous pouviez me donner une petite leçon et me donner le truc pour que je ne reproduise plus mes fautes. Et c'est ce que va faire, très gentiment, l'instituteur.
Elisabeth de Caligny:Et elle va repartir avec une avancée grammaticale et elle dira qu'avec les explications qu'il lui a données, elle a retenu, elle n'a jamais oublié, elle n'a plus refait de faute par la suite. Là-dessus, tout le monde va ressortir du mazel et elle va assister à une autre expérience. Le vieux géant va demander à tout le monde de se regrouper en demi-cercle. Elle va faire partie du demi-cercle et autour d'un grand tas de pierres sèches, vous savez, on répare les murets. Il y a des petits murets dans la gareille, donc on répare. Il y a des tas de pierres qui sont là, et là, le géant au front, avec la vieille de verre, va manipuler à nouveau son petit transistor et là, il va y avoir une sorte de sifflement très aigu qui va faire hurler les chiens D'ailleurs, c'est probablement des ultrasons que ça émet à ce moment-là Et elle va voir toutes les pierres, des tas de pierres qui vont commencer à danser dans l'air, qui vont se mettre à léviter.
Elisabeth de Caligny:Elle ne revient pas, parce qu'il y en a une, il y en a des grosses, il y en a qui passent une cinquantaine de kilos quand même. Et ça, c'est comme des plumes qui se baladent, elles touchent, elles retournent. Il n'y a aucun poids, plus de gravité. Évidemment. Elle dit mais enfin, comment vous faites ça? Et l'instituteur lui dit C'est la boîte, c'est la boîte. Et elle dit Mais enfin, je ne comprends pas. Je ne comprends pas parce que si les pierres volent, on devrait s'envoler aussi. Ah oui, c'est une bonne question, sauf que l'instituteur va lui dire Oui, sauf que nous n'avons pas la même fréquence que les pierres.
Elisabeth de Caligny:L'appareil a dirigé sur les pierres une certaine fréquence qui est la fréquence des pierres et qui a annulé leur gravité, alors que nous, on n'est pas fichus comme les pierres. Ce n'est pas la même fréquence. C'est pour ça qu'on ne s'envole pas. Et donc, les chiens se sont enfuis, ils sont partis parce que ça faisait quelque chose qui les a dérangés. Et après cette histoire-là, le moment des adieux arrive.
Elisabeth de Caligny:Rosset est prié de tenir à distance ses chiens parce qu'ils vont lui dire que le décollage de leur appareil peut être dangereux pour elle et pour eux. Et ils vont lui dire de ne plus bouger de la place où elle se trouve, et ils vont même la faire reculer jusqu'à un certain point. Et l'inciteur va la saluer en appliquant la pompe de sa main contre la sienne. Les autres vont tous faire pareil. Le vieux géant lui donnera une poignée de main bien terrienne et à ce moment là, c'est les adieux.
Elisabeth de Caligny:Et elle a le moral en berne. C'est comme si elle perdait des amis Et elle est complètement démoralisée. Et dans l'instant, elle va les voir. Ils étaient à côté d'elle et dans l'instant, ils sont à 20 mètres d'elle. Les chiens ne sont plus là. Ils se disent où ils sont passés Et elle les entend, à ce moment-là, japper dans le mazat. Et elle se rend compte, à ce moment-là, qu'elle a la clé du petit mazat dans la poche et que quand elle va revenir vers le mazat, la porte est fermée à clé.
Elisabeth de Caligny:Comment ont-ils fait ça? Alors ça, ça va la marquer. Elle va l'instituteur va lui dire qu'il retourne chez eux, où ils sont beaucoup mieux, qu'il est très content de quitter la Terre, parce que ces séjours-là les fatiguent beaucoup physiquement. Et d'ailleurs, ça fatigue particulièrement l'ancien des géants, puisqu'elle aura beaucoup de tristesse en voyant que les deux autres géants le soutiennent parce qu'il a vraiment du mal à marcher. Et quand elle va rejoindre le grand Mazet pour aller finir sa nuit, parce qu'on est quand même en pleine nuit, elle va entendre un bruit absolument formidable, comme si c'était un ventilateur géant qui soufflait et ça faisait un bruit de ventilateur. Elle va sentir également une bouffée d'air chaud qui va lui arriver comme ça. Et puis la nuit est sombre, calme. D'un seul coup, elle n'a pas vu de lumière, elle n'a pas vu quoi que ce soit s'envoler ni quitter le sol. enfin, bon, ça se termine comme ça Et elle veut se remettre au lit.
Elisabeth de Caligny:Mais elle est en train de se déshabiller et d'un seul coup, dans la secondee, il faut qu'elle dorme tout de suite elle est à deux doigts de perte de connaissance. C'est à peine si elle aura le temps de se déshabiller et elle va se réveiller le lendemain matin et ça va lui revenir. J'ai dû rêver, c'est pas possible. Et puis, elle a mal aux doigts. en plus, elle a l'annulaire droit qui lui fait mal. Je me suis dit mais qu'est-ce que j'ai? Elle arrête pas de m'asseoir, elle dit j'ai du dormir dessus. Je comprends pas.
Elisabeth de Caligny:Enfin, bon, bref, là-dessus, elle se rappelle quand même des événements de la nuit. Elle sort, elle va au petit Mazet, et là, elle est un peu scotchée, parce qu'effectivement il scotchée, parce qu'effectivement il y a eu de la visite. Elle retrouve sur la table les misérales bouffées et boulettées par les souris. Le Monte Cristo et les journaux, par contre, ont disparu. Donc, elle n'a pas rêvé.
Elisabeth de Caligny:Et c'est là qu'elle va avoir une étrange émotion quand elle va rentrer au Grand Mazet, parce que, bon, à l'époque, on faisait pipi dans des seaux la nuit, les seaux de la grand-mère, en émail. Vous avez peut-être vu ça, peut-être pour votre époque, mais de mon époque, ça se faisait. Donc, elle va vider son seau et là, elle regarde la nature, et la voit dans tous ses états. Elle a envie de caresser le tronc d'un chêne qui est juste à côté. Elle ne regarde plus la nature de la même façon. Ça a un sens. D'un seul coup Est-ce que c'est ce qu'on lui a dit dans la nuit?
Elisabeth de Caligny:Oh, elle enlace l'arbre, elle se blottit contre lui, elle se demande ce qui lui arrive d'ailleurs, et puis elle se dit bon, avant de repartir à Nîmes, je vais prendre, et elle veut le couper. Et c'est là qu'elle s'aperçoit que l'arbuste se met à frissonner de toutes ses feuilles. Il tremble et elle entend, comme une sorte de chouettement, comme si l'arbre émettait un son. Et quand elle approche ses ciseaux, ça fait du bruit, ça chouette, puis quand elle les recule, ça arrête Et elle se dit mais il a compris, le lilas, que je vais lui faire du mal. Donc, elle comprend que le lilas pleure parce qu'il a peur qu'on l'utilise. Donc, elle reviendra les mains vides et elle évitera de faire du mal aux plantes par la suite.
Elisabeth de Caligny:Sur le chemin du retour, elle est à vélo avec ses chiens et elle contemple la nature comme elle ne l'a jamais contemplée. Elle voit la nature telle qu'elle est, dans toute sa beauté. Les arbres, les plantes, même les pierres lui font de l'effet. Elle la met dans tous ses états. Elle trouve que les odeurs sont différentes, que c'est enivrant, que c'est beau. Enfin, elle a changé et elle se demande vraiment ce qui lui prend.
Elisabeth de Caligny:Et elle s'arrêtera même avant de reprendre la nationale, un endroit que son grand-père aimait bien, où il l'emmenait de temps en temps parce qu'il y avait un chêne maître, un chêne guien comme on appelle ça dans la région, et ce chêne était un arbre guérisseur Et son grand-père, apparemment, connaissait certains secrets. Et elle va aller vers cet arbre dont son grand-père lui avait dit qu'il donnait de l'énergie aux êtres humains Et elle va le prendre dans ses bras et elle va repartir là-dessus complètement en forme. Mais elle va entendre, avant de s'en aller et de desserrer ses bras, un petit cheminement, et c'est l'arbre qui aimait ça. Et ce cheminement, ce n'est pas les pleurs du lilas, c'est de la joie. Le chêne parle De retour chez elle.
Elisabeth de Caligny:Elle se pose des questions Est-ce que je raconte ça à mon père ou pas? Et finalement, elle va tout lui raconter. Lui, il va l'écouter, lui, il va l'écouter, il ne va pas l'interrompre, mais à la fin de son récit, il va lui dire écoute, je te recommande de te taire, de ne jamais parler à personne de ce qui t'est arrivé. On ne te croirait pas. Et moi, je vais te raconter une autre histoire, celle qui est arrivée à ton grand-père durant la guerre de 14-18. Moi, j'étais jeune à l'époque, j'étais à peine adolescent.
Elisabeth de Caligny:Et un jour, ton grand-père me dit il faut qu'on aille creuser un puits près du Grand Mazet, et ton grand-père creuse et creuse, fait sauter les roches à la dynamite. Le travail est un travail de Romain, et on finit par trouver de l'eau. Donc, on est très content. Mais à peine a-t-il fini de Romain, et on finit par trouver de l'eau. Donc, on est très contents. Mais à peine a-t-il fini que il va me demander d'aller à un autre endroit du terrain pour aller creuser un autre puits.
Elisabeth de Caligny:Je n'étais pas d'accord, parce que quand j'ai vu le travail qu'il y avait, je n'avais pas du tout envie de creuser. Mais il est intraitable. Il me dit tu vas voir, sur ce petit monticule là-bas et c'est là que tu creuseras. Et il dit à Rose mais quand je suis arrivée, j'ai eu une surprise. C'est que sur la roche, il y a un trou circulaire, bien circulaire, complètement lisse, à l'intérieur d'une vingtaine de centimètres de diamètre. Et je ne comprends pas comment il a pu faire ça.
Elisabeth de Caligny:Souvenez-vous sur les mégalithes que l'on retrouve à travers le monde, et notamment au Pérou, ces trous qu'il y a dans la roche, parfois, qui sont d'une régularité, l'intérieur est lisse. Comment est-ce qu'ils ont fait ça? Et là, la question est pour ce monsieur comment ont-ils fait ça? Et il va être complètement stupéfait.
Elisabeth de Caligny:Son père revient et lui dit t'inquiète pas, t'as pas à creuser le creux, le trou, il est tout fait et je vais te montrer quelque chose. Et il va mettre une pierre au bout d'une ficelle qu'il va jeter dans le trou et quand il va la remonter, la ficelle, il y a 6 mètres de ficelle sèche, et puis il y a 2 mètres de ficelle mouillée. Ça veut dire qu'il y a de l'eau à 6 mètres de profondeur. Mais par contre, le grand-père, il ne dira jamais comment ça s'est fait, jamais. Il gardera son secret pour lui. Il restera muet jusqu'à la fin de ses jours. Il ne dira même pas à son fils comment ce trou pour trouver de l'eau a pu se faire dans la terre. Rosé ne se fait pas d'illusions et son père lui dira que, visiblement, le grand-père a eu lui aussi de la visite. Alors, est-ce que c'était déjà les géants? On sait quand même dans les contacts extraterrestres que très souvent, c'est familial, les rencontres approchées. Peut-être qu'il s'est passé, mais ce n'est pas fini, parce qu'après cette histoire-là, la vie de Rose C change complètement.
Elisabeth de Caligny:Elle décide, dans les jours qui suivent, elle a toujours mal à son doigt, son annulaire doigt, c'est tout raide. Elle a du mal à le pas en boutique et elle décide de se tailler une jupe. Donc, elle a mis son tissu sur la table pour pouvoir faire sa taille, et elle met sa main droite à plat sur le tissu, et là, que voit-elle? Que son annulaire a poussé, mais démesurément, c'est-à-dire qu'il est aussi long que son majeur.
Elisabeth de Caligny:Elle ne comprend rien. Elle se dit mais qu'est-ce qui se passe? Donc, elle regarde sa main sous toutes les coutures, puis elle s'aperçoit avec stupeur qu'elle a une marque, une cicatrice au creux de la main, qui fait à peu près un centimètre et demi en plein milieu. Elle se dit je ne me suis pas blessée. Qu'est-ce qui s'est passé? Elle ne comprend rien du tout.
Elisabeth de Caligny:Bon, les doigts qui s'allongent, il y a eu déjà des gens qui disent avoir des rencontres rapprochées avec des êtres venus d'ailleurs, qui ont eu effectivement ces doigts qui poussent, ou des cicatrices. Bon, ça, c'est plus fréquent, mais il y a déjà eu ce genre de choses. Et les surprises ne sont pas terminées, loin, sans fond, puisqu'un soir qu'elle commence à s'endormir voilà qu'est-ce qui se passe Et elle se rend compte qu'elle n'entend plus aucun bruit. C'est comme s'il y avait un silence absolu, ou comme si elle était sourde. Et à ce moment-là, ses paupières deviennent lourdes et c'est là qu'un phénomène absolument incroyable va se produire Sous ses paupières closes, ça fait comme un écran, un écran violet qui s'impose à son esprit, comme si elle avait une vision intérieure d'un écran et que ce surprenant écran qui est à l'intérieur de sa tête, elle voit défiler comme des figures géométriques, une à une des symboles.
Elisabeth de Caligny:Elle verra d'abord un cercle, un losange, un triangle, un carré, puis enfin les symboles, plus et moins, sont interloqués. Elle ne comprend pas. Et les symboles vont disparaître au fur et à mesure de leur apparition. Puis il y aura la couleur violette de cet écran intérieur, et puis plus rien, et les sons vont revenir. Juste après, elle entendra à nouveau les sons de la vie Et voilà que les soirs qui suivent, tout le processus recommence à l'identique.
Elisabeth de Caligny:Au bout de trois mois, elle se dit quand même, il y a quelque chose qui ne va pas et, voulant vérifier de quoi elle retourne, elle va voir le médecin et elle explique au médecin son cas, qu'il ne comprend absolument pas et qu'il ne découvre rien d'anormal dans son état. Il ne comprend pas, et le même phénomène se reproduit ponctuellement et presque chaque soir à cette époque-là. Donc, il lui vient de temps en temps l'idée d'imaginer que les figures sont disposées dans un ordre différent. Donc, elle pense à interchanger les symboles ou les figures géométriques Et voilà qu'un jour, elle voit apparaître le mot nom, les lettres N-O-N. Ça. Alors, quelques jours plus tard, elle reproduit l'expérience et à nouveau, le mot nom apparaît. Alors, elle imagine alors de remettre les figures dans leur ordre initial Et là, c'est le mot oui qui va apparaître. Donc, elle comprend très vite que quand elle fait comment dirais-je? les choses d'une certaine façon, elle va avoir une réponse plus ou moins positive Et en général le mot non.
Elisabeth de Caligny:Elle va comprendre très vite que le mot non, c'est moins, parce qu'on va lui donner le symbole moins, et puis le oui, c'est plus. Donc, ça va fonctionner comme ça. Il va y avoir un dialogue qui va se se mettre en place et par contre, ce qu'elle va remarquer, c'est qu'à chaque fois qu'il y a une séance comme ça, après elle s'endort comme une planche, puis les mois passent, puis un jour, sur son écran violet de sa tête, elle voit s'inscrire sur son écran les lettres D-H-O-F-I-S. Beau-fils.
Elisabeth de Caligny:Elle réécrit le mot et là, le symbole moins s'affiche. Ça veut dire non. Alors bon, elle se dit qu'il va y avoir une erreur quelque part. Elle recommence à nouveau et moins. Alors elle ne comprend pas où est l'erreur. et elle va comprendre parce que, comme sa vision intérieure n'est pas bonne, elle n'a pas vu que ce n'était pas Bofis B-H-O-F-I-S qui avait été écrit, mais Raofis R-A-O-F-I-S. Donc, elle corrige dans sa tête par la pensée et aussitôt le plus s'affiche, ce qui veut dire qu'elle ne s'y est pas trompée Et elle dira que pour pouvoir communiquer de cette manière-là, il va falloir très souvent qu'elle se concentre vraiment, parce qu'elle n'a pas la vision très nette des lettres.
Elisabeth de Caligny:Un autre soir, elle va recevoir les lettres OOBDF. Elle réécrit à l'identique et, paf moins, elle ne comprend pas. Et puis elle veut dire tiens, je vais faire de la fantaisie. Et elle, elle écrit en pensée corde, c'est O-R-D-E. Réponse positive.
Elisabeth de Caligny:Aucune logique à ça, on ne saura pas pourquoi. Enfin, le plus surprenant dans cette affaire, c'est qu'elle va mettre des années à faire le rapprochement entre entre ce phénomène qui est survenu du jour au lendemain, et la rencontre qu'elle a faite au Grand Mazet avec les géants. Ça ne va pas venir tout de suite, elle mettra du temps. C'est quand même curieux, ça aussi, parce que moi, j'aurais fait le rapprochement, mais elle non, pas du tout. Elle le dit clairement, j'ai pas vu le truc. Et puis, en 1956, son papa décide d'une crise cardiaque.
Elisabeth de Caligny:Comme elle était très proche de lui, elle est très, très affectée. Elle a du chagrin et elle va écrire dans sa tête à ses interlocuteurs Assez, père mort, pitié. Et elle va recevoir immédiatement une réponse Désolée. Et après ça, le phénomène va s'interrompre pendant des mois. Visiblement, ses interlocuteurs ont eu de la peine pour elle. Ils l'ont laissée tranquille pendant un grand moment Et les années vont passer, peu après cette aventure, quelques années.
Elisabeth de Caligny:Enfin, quelques mois plus tard, elle va faire la connaissance d'un officier de marine qu'elle va épouser, et cet officier de marine va être muté, dans un premier temps à Casablanca, au Maroc. Donc, elle va partir avec lui et sa fille habiter là-bas, et le phénomène va reprendre, mais en plus élaboré. Elle va recevoir des figures. Maintenant, par exemple, là, elle va voir une première image qui représente un oiseau. Donc, elle écrit oiseau, réponse plus.
Elisabeth de Caligny:Puis on va lui montrer une fleur, un serpent, un cube, puis des tas d'autres figures, et ça marche, c'est plus, moins, visiblement, on l'entraîne à communiquer. Alors, on parlerait bien à son mari de tout ça. Mais son mari, c'est un militaire, c'est un officier. Alors, il se dit il est un peu psychorigide, et si je raconte toutes mes histoires, ça va peut-être pas vraiment passer. Donc, elle se tait. Et puis, ensuite, il va y avoir une mutation de toute la petite famille, parce que le père, enfin, le mari, est encore muté ailleurs.
Elisabeth de Caligny:Donc, ils partent au Sénégal, à Dakar, et à ce moment là, c'est en 1961, elle attend un enfant et elle est à son septième mois de grossesse et une nuit, elle est en train d'étouffer, elle se réveille en sursaut, comme ça, et elle n'est pas bien du tout, et elle est tellement mal qu'elle va aller se mettre à la fenêtre. Elle va sortir de la chambre, elle va aller se mettre au balcon pour prendre un petit peu d'air frais, pour se remettre, et c'est alors qu'elle va voir quelque chose d'extrêmement étrange. Elle est sur son balcon quand elle voit une espèce de chose un peu lumineuse qui arrive à toute vitesse et qui va se positionner devant elle. C'est très brillant et ça ressemble très étrangement à deux cymbales qui ne seraient pas collés l'une à l'autre comme ça, et ce truc là fait à peu près 40 cm de diamètre, ces cymbales, si on peut appeler ça comme ça.
Elisabeth de Caligny:Elles se déplacent dans l'air et quand elle se déplace, elle laisse derrière elle une sorte de traînée lumineuse. Alors il va y avoir plusieurs démonstrations devant son nez. Ça vient se remettre sans arrêt devant elle et quand elle veut toucher ses objets, hop, ça se recule. Ça ne veut pas être touché, visiblement, et comme ça l'inquiète un peu, elle veut aller réveiller son mari.
Elisabeth de Caligny:Au moment où elle veut faire ça, elle a un frisson absolument énorme, elle est prise d'une nausée épouvantable, et heureusement qu'elle était sur un balcon parce qu'elle ne serait pas arrivée ailleurs. Elle était bien malade à ce moment-là. Et puis, une fois qu'elle va voir suite à ça, les bizarres cymbales disparaissent dans la nuit. Les nausées vont disparaître dans l'instant et quand elle va rouvrir les yeux, elle va avoir le temps d'apercevoir uniquement les traînées lumineuses, puis plus rien. Elle aimerait bien aller raconter ça à son mari ou du moins réfléchir, mais l'envie de dormir, comme d'habitude, la reprend.
Elisabeth de Caligny:Le lendemain, il fait beau, on va à la plage, elle n'a pas envie de se baigner. Elle est sous son parasol pendant que sa fille et son mari se baignent. Et là voilà brutalement en train de somnoler. Puis alors, tout aussi brutalement, elle entend comme une sorte de petit sifflement. Et le sifflement, elle le connaît Et elle se sent sourde. Et la voilà paralysée. Elle ne peut plus bouger, un doigt Terminé. Elle veut se redresser, ce n'est pas possible. Et sous ses paupières se dessinent des éléments comme dans un film.
Elisabeth de Caligny:Cette fois, elle a le droit à un film. Et qu'est-ce que ce film représente? Un avion pris dans un orage, avec des éclairs qui lui tombent dessus. Il survole une étendue d'eau qui pourrait être la mer d'ailleurs et d'un seul coup, il explose et boum, c'est terminé. Donc, ça, ça va la réveiller en sursaut. Ça va la remettre À ce moment-là, louis, puisqu'elle était devenue sourde d'un seul coup, et elle peut bouger, et elle se dit Bon, j'ai dû m'endormir, j'ai fait un cauchemar», mais c'était tellement réaliste qu'elle en est très perturbée.
Elisabeth de Caligny:Et le soir, pour la première fois, elle va parler à son mari. Elle lui explique ce qui lui est arrivé l'après-midi, puis, elle va lui expliquer ce qui lui est arrivé l'après-midi, puis elle va lui expliquer, sans lui dire comment, qu'il lui est arrivé des drôles de choses que son annulaire droit a poussé, ce qui lui arrive avec l'écran de ses paupières, où elle voit des symboles, des trucs. Et puis elle lui parle du crash d'avion. Évidemment qu'es enceinte. Tu sais, souvent les femmes enceintes, elles ont des drôles d'idées. Allez, tu vas te remettre, enfin, bon, bref, il ne croit pas un mot de son histoire, sauf que, quelques jours plus tard, un super constellation va aller se crasher dans l'océan juste à côté de l'aéroport de Dakar. Que se passait-il?
Elisabeth de Caligny:La piste était encombrée, donc on lui a demandé de faire un tour avant d'atterrir, et puis il y avait de l'orage, et puis la foudre est tombée sur l'avion et l'avion s'est craché, il a explosé en vol et il y a eu une centaine de morts. Donc, évidemment, le mari est quand même un peu troublé, mais il prend ça pour une coïncidence. Et voilà que quelques jours plus tard, rebelote, elle a la vision d'un crash d'avion à nouveau Et elle se dit c'est pas possible. Elle raconte ça à son mari le lendemain matin, les dents, ça recommence. J'ai encore vu un avion qui se crachait. Là, il le prend très mal, le mari. Il écoute une fois, deux fois ça va Repose-toi, ça va aller mieux, sauf que quelques jours plus tard, c'est un Boeing qui va se cracher, avec 130 personnes à bord.
Elisabeth de Caligny:Rose avait donc vu juste et ça ne sera pas la seule fois, puisqu'à diverses reprises, elle va avoir des visions de crash d'avion et d'autres catastrophes du même genre. C'est ainsi que quand la guerre d'Algérie éclate et que son mari part à la guerre, elle reste à Marseille avec ses deux filles et qu'elle va avoir des visions à nouveau, et notamment la vision d'une catastrophe qui s'est passée à Téhéran, puisque je crois que c'était un supermarché ou un truc comme ça. Il y a eu de la neige et ça s'est effondré. Elle a eu la vision de cette chose-là qui a tué des tas de personnes. Et un jour qu'elle est à Marseille, un soir qu'elle est à Marseille, l'idée va quand même lui venir'image du géant qui bouge, comme sur un écran de télé. Et elle le reconnait tout de suite parce qu'il y a la bille. Et elle va alors en demander plus et elle va demander où êtes-vous.
Elisabeth de Caligny:Elle avait demandé qui êtes-vous, mais là elle demande où êtes-vous, et là elle va voir des lettres arriver à toute vitesse et elle va voir des signes, des symboles, et puis elle va voir une sorte de faune de nature d'animaux bizarres, et puis ensuite, elle va voir des lettres s'afficher dans un ordre complètement incohérent, puis ça va se mettre en place et va apparaître le mot édaïre, e-d-d-a-i-r, et ensuite va apparaître le mot alpha, a-l-p-h-a, et à nouveau, elle va voir cette faune très bizarre, elle renvoie le tout et le signe plus apparaît. Ça veut dire on sait que vous avez compris. Et plus tard, elle apprendra, quand elle va se rapprocher d'une association ufologique notamment, qui s'appelle Véronica, qu'alpha c'est une étoile, la toile la plus brillante de la constellation du Centaure, et on en reparle très souvent, de cette constellation du Centaure, de Proxima du Centaure, qui est quand même la plus proche de nous, 4,3 millions d'années de lumière et on sait également qu'il y a une exoplanète absolument habitable dans ce système-là, et on en parle depuis quelques années encore récemment, dans l'actualité, j'ai vu ça Est-ce que ces visiteurs viendraient de cette fameuse planète dont on parle de plus en plus Et qui aurait des conditions assez similaires à celles de la Terre. C'est fou quand même. On est en 1961 ou 1963 quand elle nous parle de ça.
Elisabeth de Caligny:En décembre 1974, il y a eu cette histoire de Téhéran qu'elle a vue. Et puis elle va voir un peu plus tard et toujours en 1974, quelque chose de très désagréable. Elle va avoir la vision, en un flash, d'une scène qui lui fait penser à un naufrage de bateau. Elle voit des hommes qui tournoient dans des cuves. Ils n'ont pas l'air d'être morts ni noyés. Et puis elle a à nouveau le flash et elle se dit mais c'est un naufrage ça.
Elisabeth de Caligny:Et le 19 décembre 1974, voilà qu'elle reçoit un message, un message de communication habituelle. Les lettres forment un mot redoutable et un autre mot GER, g-e-i-g-e-r. Compteur, ger. Elle se dit c'est quoi ça? Donc, elle va en parler à l'association ufologique qu'elle rejoint depuis un temps, qui s'appelle Véronica à Marseille. Elle va parler de tout ça. On va trouver ça évidemment très intéressant. Il y a 5 hommes, apparemment, qui ont été concernés par ce truc là.
Elisabeth de Caligny:Elle a vu le chiffre 5 d'ailleurs, et d'ailleurs, elle avait demandé des explications aussi. Elle avait dit est-ce que c'était passé ou présent, ou est-ce que c'était le futur, qu'est-ce qui se passait? et on lui avait dit si c'était passé. On lui avait dit si c'était passé, il y a quatre barres qui se sont affichées. Donc, elle a compris quatre jours.
Elisabeth de Caligny:Elle avait demandé également si on pouvait remédier au dommage qu'avaient subi ces humains-là, si c'est de la radioactivité. Parce que maintenant elle sait que la radioactivité, c'est dangereux. Maintenant, elle sait que la radioactivité, c'est dangereux, et on va lui répondre qu'il faut que les gens qui ont été affectés soient baignés dans des bains de magnésium dilués dans de l'eau à 50 degrés et qu'ils doivent également boire du magnésium dilué plusieurs fois par jour et pendant un certain temps. Et là, elle ne sait pas trop quoi faire avec tout ça. Donc, elle en parle à l'association Véronica et en particulier au dirigeant de cette association, qui s'appelle Charles Gouéran, à l'époque président de l'association, qui est un ancien militaire en retraite, et ce gars-là va lui dire que….
Elisabeth de Caligny:Alors, elle pense, elle lui dit je pense que l'accident, c'est un accident qui a eu lieu sur le sous-marin Redoutable, puisqu'elle sait ce que c'est. Enfin, le Redoutable, on en parle à l'époque, c'est le sous-marin nucléaire français. Donc, qui ne connaît pas le redoutable? donc, elle explique à Charles Gouirand que l'accident a dû se produire entre le 11 et le 18 décembre 1974 et lui, il a des relations, il va prendre des contacts pour essayer de voir ce qui s'est passé à Brest, parce que le redoutable, à sa base, c'est Brest, et il est d'autant plus, comment dirais-je, influencé pour le faire, que dans le journal local qui s'appelle le Midi Libre, va y avoir état d'un accident qui s'est passé au carénage, pendant une opération de carénage à Brest, concernant le redoutable, et que des ouvriers ont été légèrement blessés, en ce moment 5 personnes.
Elisabeth de Caligny:Et alors, du coup, gouirand, qui ne doute de rien, va écrire au commandant du redoutable, dès le lendemain, et celui-là va lui répondre. Et Gouirand, dans sa lettre, avait écrit au commandant vous savez, pour le traitement des personnes qui ont été affectées, voilà, ce qu'il faut leur donner. Ils ont été irradiés, il faut leur donner ça. Donc, c'est le traitement préconisé par les extraterrestres Donner, arrosser, qu'il va donner. Et le commandant du Redoutable va dire mais oui, très, très bien.
Elisabeth de Caligny:Alors, gouiriron n'a pas dit que c'est une histoire d'extraterrestre. Il a dit simplement que c'était une personne qui connaissait, qui avait des capacités télépathiques et qui voyait des événements à l'avance. Donc, le commandant du Red Houta trouvait ça très, très intéressant. Il a dit aussi qu'il a transmis le remè major de la base, qui a trouvé que c'était très, très bien et que, bon, ils avaient pas été beaucoup irradiés, ces gens là, mais enfin, ils avaient pris quand même un petit truc, et le médecin major a confirmé spontanément au commandant du redoutable que c'était le traitement idéal qu'il fallait donner à ces gens et qui avait été donné.
Elisabeth de Caligny:Bon, après cela, il va y avoir une conversation, un échange probablement, qui va se faire entre le commandant du roi d'Italie et Charles Bouhéran, et il se trouve que Charles Bouhéran va révéler au commandant du sous-marin que c'est des contacts extraterrestres, voilà, et que la personne a eu les renseignements comme ça, et évidemment, le commandant ça l'intéresse beaucoup. Et que la personne a eu les renseignements comme ça, et évidemment le commandant ça l'intéresse beaucoup, il va demander à Gouéran de demander à Rosset quel est le mode de propulsion des œufs, lui, ça lui parle. Donc, elle va demander avec son système, derrière les paupières, et elle va recevoir une réponse, et elle va recevoir comme réponse. Et elle va recevoir comme réponse H majuscule 8, et ensuite H majuscule petit g, et ensuite une série de figures géométriques, un triangle, un carré, un cercle et un cylindre. Puis vont arriver le dessin d'une paire de ciseaux et du lame de scie bloquée dans un étau qui vibre. Qui fait ça? Alors, évidemment, comme message, il y a mieux pour l'interprétation.
Elisabeth de Caligny:Bon, guiron va réfléchir à tout ça, il va considérer que H majuscule petit g, c'est le symbole chimique du mercure, et il va expliquer à Rosset que les alchimistes savent très bien ce que c'est que le mercure et ses propriétés, et que certains prêtez au mercure la vertu de s'affranchir de l'apesanteur et de voyager dans l'espace. Donc, voilà quant aux figures géométriques. Bas, il pense qu'elle pourrait peut-être représenter les différentes formes de leurs vaisseaux spatiaux. Quant à la lame qui vibre dans un étau, pourquoi pas? C'est peut-être un phénomène de vibration qui se produit dans leur mode de propulsion. Enfin, ils ne savent pas trop, l'analyse est un peu tirée par les cheveux.
Elisabeth de Caligny:Et quand on en sait un peu plus sur les ovnis, qu'est-ce qu'on a découvert par rapport à ce qu'on dit certains contactés? c'est que, visiblement, le mode de propulsion des ovnis qui serait l'antigravitation, comme chacun sait, ça se fait via des moteurs qui fonctionnent au mercure ionisé ou au vapeur de mercure. Et souvenez-vous alors, il y a l'électromagnétisme aussi, ça on le sait, qui fonctionne au mercure ionisé ou aux vapeurs de mercure. Et souvenez-vous alors, il y a l'électromagnétisme aussi, ça, on le sait. Mais souvenez-vous quand même, on dit souvent que les Mayas ont eu des contacts avec des extraterrestres et qu'ils étaient en contact avec des stellaires. Mais souvenez-vous que, dans une grande pyramide Maya, il n'y a pas longtemps, qu'est-ce qu'on a retrouvé? Un lac de mercure. Ce n'est quand même pas rien, ça. Qu'est-ce que s'affichait là? Et ce n'était pas un seau de mercure, c'était carrément…. Donc, on peut se poser des questions, mais ce n'est pas fini Et on arrive au plus intéressant, c'est que Rosé va continuer ses petites expériences.
Elisabeth de Caligny:Il y a un matin de 1975, elle est retournée vivre à Nîmes et elle fait son marché. Elle est un peu à l'amour. Il est 11h du matin, donc elle est pressée de rattraper son bus pour aller faire sa petite cuisine et préparer le repas, et voilà qu'elle reste figée. Elle prend une énorme décharge électrique qui la stoppe net dans son élan. Elle ne voit plus rien.
Elisabeth de Caligny:Elle a les oreilles qui sifflent et elle est complètement persuadée qu'elle vient de prendre un coup de jus, qu'elle a été électrocutée par une plaque du trottoir, une plaquette d'élèves qui était peut-être mal isolée, enfin bon, elle regarde autour d'elle, mais il n'y a rien. Rien sur le trottoir. Et elle se dit mais qu'est-ce que c'est?
Elisabeth de Caligny:Puis, elle réalise tout de suite, en fait, que ce n'est pas au pied qu'elle a ressenti le truc, c'est la tête. Quoi? Elle a pris un coup. Elle rentre chez elle, poursuit normalement son chemin et le lendemain matin, vers 6 heures, c'est là que la grande aventure commence. Elle est réveillée en sursaut par une impression fort désagréable, celle qu'on lui empoigne la nuque. Elle ressent aussitôt les effets d'une paralysie progressive, ce qu'elle connaît un peu. Son cerveau fonctionne, mais alors son corps complètement paralysé, comme elle l'a comparée à une poutre de bois.
Elisabeth de Caligny:Puis, le temps d'un claquement de doigts. Elle n'est pas déçue. Elle n'est plus dans sa chambre ni dans son lit, elle est en train de flotter en chemise de nuit et de survoler un paysage. L'aube se lève, c'est très joli, mais alors elle aperçoit du sable, du sable, du sable, et puis surtout le sphinx. Alors, le sphinx, elle le connaît, elle l'avait en carte postale, comme tout le monde, et elle n'en revient pas parce que, d'abord, elle se demande ce qu'elle fait dans cette situation.
Elisabeth de Caligny:Mais le sphinx, il est tout rouge. Il n'est pas en rouge, il est rouge brun, il est rouge ocre. C'est assez surprenant. Alors, c'est d'autant plus surprenant que l'on sait, par les écrits d'un romain, d'un écrivain qui s'appelait Pline l'Ancien et qui a vécu au premier siècle, qu'effectivement le sphinx de Gisèle aurait apparemment été peint en rouge dans un premier temps. Pas en rouge brun, mais rouge dans un premier temps. Pas en rouge brun, mais en rouge vif. Et Rose ne voit pas que le sphinx.
Elisabeth de Caligny:Elle aperçoit des pyramides, mais elle n'en aperçoit pas trois. Elle n'en aperçoit que deux, la grande de Khéops et celle de Khéphren, mais alors elles ne sont pas comme elle les a vues, elles sont toutes blanches. On dirait que c'est blanc comme de la neige. Comment elle a pu savoir que, dans des temps anciens, les pyramides de Gizeh avaient un revêtement de calcaire blanc comme neige, qui les revêtait et qui a disparu au XIVe siècle? pourquoi? parce que les kérotes ont piqué tout le revêtement des pyramides pour construire leur mosquée. Donc, c'est pour ça qu'on voit la pierre brute. Donc, ça, elle ne pouvait pas le savoir, évidemment, et moi, je ne le savais pas non plus avant de traiter le sujet. Donc, c'est quand même très intéressant. En tout cas, c'est sûr qu'elle ne savait pas, mais alors on peut se poser une question. Elle a voyagé donc comme ça, ce qui lui paraît physiquement d'ailleurs, ce qui ne devait pas être le cas, mais ce qui lui paraît physiquement. Mais alors elle a dû voyager dans le passé, parce que le sphinx rouge et deux pyramides seulement, ça remonte à loin, à mon avis, c'est pas d'hier En tout cas.
Elisabeth de Caligny:Elle finit par atterrir dans son petit voyage aérien Et elle atterrit sur le plateau de Gizeh en fait, et quand elle regarde le sol, elle s'aperçoit d'abord qu'elle a les pieds nus. Mais elle a à peine fini de regarder ses pieds qu'elle voit apparaître sur sa droite un espèce de personnage assez bizarre. Il est très grand, plus grand que la moyenne des gens, d'ailleurs, c'est pas un géant, mais il est grand et de haute taille et surtout, il est drôlement fringué, ce qui la surprend, parce qu'il a la taille enveloppée d'un espèce de morceau de tissu dont elle dira que ça ressemblait à une nappe, vous savez les nappes d'amassé, d'autres fouets des grands-mères. Il a sur la tête, alors il a un petit boléro, aussi sur le torse, qui est court, et puis il a sur la tête un espèce de morceau de nappe qui s'est fichu sur la tête, qui lui arrive, qui lui partie du front et qui descend jusqu'aux épaules. On la connaît, cette tenue, vous l'avez vu sur les hiéroglyphes, et tout ça, c'est la tenue classique des Égyptiens antiques, qui étaient d'une certaine classe sociale d'ailleurs. Et donc, il est habillé comme ça.
Elisabeth de Caligny:Et alors, ce petit bonhomme très, très maigre, au visage très osseux, n'a pas l'air commode, il a même l'air sévère et il toise rose de toute sa hauteur. Et puis, il incline la tête pour lui faire comme un petit salut très sec, et il la prend sans façon par la main et il l'entraîne. Et au moment où il l'entraîne, va se produire un phénomène absolument incroyable Une sorte d'immense cylindre de verre va sortir de nulle part et hop, ils vont se retrouver enfermés là-dedans. Et elle, comme elle a une façon d'écrire et de parler un peu originale, elle va dire qu'ils étaient désormais sous une cloche, comme deux melons. Vous savez qu'on met des cloches sur les melons pour qu'ils puissent mûrir sans être attaqués par les insectes.
Elisabeth de Caligny:Elle voudrait bien interroger son compagnon enfin son compagnon, si on peut dire, mais le gars qui est habillé avec une nappe pour lui demander ce qui se passe. Et là, elle n'aura pas le temps, parce qu'elle va entendre une espèce de son qui l'inquiète beaucoup. Ça semble provenir d'un petit orifice qui est dans la cloche et qui communique avec un tuyau à soufflet. Et là, elle comprend que le cylindre est en train de se vider de toute son air et d'ailleurs, elle étouffe, elle étouffe, elle étouffe, elle ne peut plus respirer. C'est épouvantable. Et à ce moment-là, elle va voir deux petites boules métalliques qui sont reliées à des tiges qui vont toucher le cylindre. Ça va avoir l'impression d'éclater en poussière, d'être atomisée et plus rien.
Elisabeth de Caligny:Quand elle va reprendre ses esprits, le personnage est toujours à ses côtés, lui tient toujours la main et il se retrouve dans un drôle d'environnement, comme, disons-nous, un souterrain très sombre. Les murs sont en granit, mais il y a une lumière douce, un peu tout de suite, qui sort des murs. Mais alors elle est devant nous, puis elle va finir par apercevoir comme une sorte de lampe plate qui est intégrée dans la roche granitique et puis, surtout, face à elle, elle voit une immense porte ronde qui est faite de métal, apparemment, c'est des gris, bleus, et sur cette porte, il y a, comme le cycle Volkswagen que vous connaissez tous, mais à l'envers, inscrit à l'envers. Alors, elle ne revient pas, visiblement, vu ce qu'elle a vu des pyramides. Elle est sous le plateau de Gizet Et elle est complètement sidérée. Alors, ce qui est encore plus sidérante, c'est que maintenant, on sait depuis quelques années maintenant que des découvertes absolument époustouflantes ont été faites sur le site de Gizet, et notamment dans le sous-sol de Guizet. Il y en a partout, parce qu'on avait des technologies qu'on n'avait pas avant.
Elisabeth de Caligny:Regardez ce qui s'est passé pour la pyramide de Khéops, il y a un an et demi, deux ans, au-dessus de la grande galerie, vous savez qui descend, dans la grande pyramide de Khéops, on a découvert une salle absolument monumental, une cavité monumentale avec des proportions, ça fait quand même 60 à 70 mètres de hauteur sur 30 mètres de long. Ça, on ne l'a jamais trouvé avec les moyens antérieurs, mais avec la technologie actuelle, il y a une cavité qui résonne. Ça doit être des sortes de sonars, je suppose. Donc, ça, c'est la pyramide de Khéops, mais sur le sous-sol de Giza, on a découvert des bonnes, c'est-à-dire comme des sortes de souterrains de cavités Khozaïawas. Qui était l'ancien directeur, l'ancien ministre des Antiquités avant le printemps arabe, je ne sais plus comment ça s'appelait cette histoire. Bon, après, il a perdu son poste, mais il est toujours, c'est toujours lui qui s'occupe de tout ça, du site de Gizeh en tout cas.
Elisabeth de Caligny:Donc, ça fait bien longtemps que Zahid Hawass, en particulier, interdit à tous les archéologues étrangers de venir faire des fouilles comme ça sur le site de Gizet. Les fouilles sont extrêmement surveillées. Souvenez-vous qu'un mur a été construit, aussi assez haut, qui ne donne pas accès à tout comme avant autour du site de Gizet et qui s'en est passé des drôles. Depuis quelques années, il est interdit aussi.
Elisabeth de Caligny:Zahia Was a souvent interdit aux archéologues étrangers d'annoncer leurs découvertes, mais ils n'avaient le droit que de se taire s'ils découvraient quelque chose, parce qu'on leur avait donné l'autorisation de faire des fouilles. Et bien souvent aussi, parce que c'est un homme qui est orgueilleux, il s'appropriait le plaisir de dire j'ai découvert alors que c'est les autres qui avaient fait le boulot. Enfin bon, ça se fait partie du bonhomme. Toujours est-il qu'après qu'il ait quitté son poste officiel du ministère, il va être un peu plus loquace, notamment dans un article, puisqu'il va indiquer que, sous le site de Gizeh, ont été découverts quatre tunnels et un puits sous la pyramide de Khéops, vraiment à la base et très enfoui. Je crois que ça s'appelle le puits d'Osiris, mais je ne suis pas certaine.
Elisabeth de Caligny:Personnellement, je pense qu'il y a eu de multiples découvertes qui ont été faites sous le plateau de Gizet et qu'on en sait des clopinettes et qu'il y a certainement là-dessous des choses extrêmement importantes. Et vous allez voir pourquoi. Pourquoi, parce que depuis très longtemps, il est dans la tradition et les récits des écoles de mystère certains d'entre vous ont dû entendre parler de ça ces écoles de mystère, concernant l'Égypte, ont toujours fait allusion à une connaissance secrète qui se trouverait sous le plateau de l'Isée. Et puis, il s'est passé quelque chose aussi il y a quelques années. Vous avez un archéologue de l'université du Caire, qui s'appelle le docteur Selim Hassan, qui a déclaré Nous avons découvert un passage souterrain utilisé il y a 5000 ans et une série de puits menant à de petites pièces et à des chambres latérales.
Elisabeth de Caligny:Ça, c'est en dessous. En février 2000, annonce a été faite, officielle, qu'il y avait tout un réseau de galeries souterraines sous le plateau et des souterrains qui conduisaient aux pyramides et aux sphinxes, qui reliaient en fait les deux. Et il y en a depuis très, très longtemps des rumeurs Et on sait à peu près qu'il y a au moins tout un réseau souterrain qui fera à peu près 5 km sur des étages différents, de 10 à 12 étages. C'est profond Et on en parle déjà au Xe siècle de ce genre de choses. Il y a un écrivain arabe du Xe siècle, dont je n'ai pas le nom, hélas, et qui explique qu'un groupe d'hommes qui avait entrepris un jour parce qu'à l'époque on pouvait approcher du site sans gros problème, puis on devait avoir plus d'accès dans les failles rocheuses, enfin calcaires, puisque c'est du calcaire à la surface Voilà que ces gens-là s'engagent dans des souterrains Et ils arrivent devant un nouveau passage Et souvent, soudain, ça bascule, ça fait comme une immense porte qui est devant eux, ça bascule et ça va écraser un monde du groupe de gens.
Elisabeth de Caligny:Ils vont ressortir les survivants en courant. Mais il y a d'autres anecdotes, également, une, rapportée par un certain Massoudi, qui a également vécu au Xe siècle, qui a dit qu'existait, sous le plateau de Gizet, des sortes de statues mécaniques aux propriétés stupéfiantes, qui gardent les souterrains Et notamment ceux qui mènent à la grande pyramide, et ça depuis plus de 1000 ans. alors, ça nous rappelle comment ça s'appelait ce film où on a vu cette sorte de pyramide volante où il y avait des arrivées par téléportation des espèces de Stargate. Ça m'a fait un peu cette idée là mécanique par téléportation des espèces de. Ah, c'était Stargate, oui, stargate. Ça m'a fait un peu cette idée-là, cette mécanique. Et alors, ce Massoudi au Xe siècle aurait dit que ces choses-là auraient été programmées pour être sensibles à l'intolérance des humains Et que quand les humains n'étaient pas clairs, qu'ils n'avaient pas une bonne conduite, détruit, boum, terminé, exterminé.
Elisabeth de Caligny:Massoudi a parlé des sous-sols du plateau de Gizelle. Il a évoqué également de nombreux manuscrits qualifiés de manuscrits des sages. Il a parlé des arts antiques et des sciences, de sciences secrètes qui seraient, mais extrêmement importantes et profondément cachées sous le site de Guizet. Et il avait ajouté, ce Massoudi du Xe siècle, que toutes ces connaissances étaient réservées aux intérêts futurs de ceux qui pourraient un jour les comprendre. Il a dit textuellement j'ai vu des choses impossibles à décrire, de craindre que l'on se mette à douter de ma santé mentale, mais cependant, je les ai vues. Et vous avez un manuscrit ancien, qui est conservé actuellement au British Museum, qui rapporterait également des faits troublants. Et ça, ça s'est passé à l'époque. C'est au 9ème siècle, sous l'oreille du calife Ahmed Ben Touloun.
Elisabeth de Caligny:Un groupe de personnes va rentrer dans la grande pyramide par un des tunnels qui prend sa source sous le plateau de Gilead. Et que se passe-t-il alors? le tunnel, on ne sait pas où il est. Il n'y a pas eu de précision là-dessus. Mais que se passe-t-il? on pense que, d'après la description, ça pourrait être le tunnel qui relie la pyramide au Sphinx.
Elisabeth de Caligny:Un membre du groupe s'égare. Il y a la grande stupeur de ses compagnons, qu'ils cherchent, évidemment, mais qu'ils ne trouvent pas. Ils vont revoir le gars arriver au courant, complètement à poil, qui hurle très gai, complètement en forme, en disant Ne me suivez pas, ne me cherchez pas, et il va repartir au courant dans l'autre sens, toujours à poil. Ils ne le reverront jamais. Ça, c'est quand même pas mal. Ça, c'est au IXe siècle.
Elisabeth de Caligny:Et puis, elle a été marquée Rosset, et ça, elle le dit dans son bouquin par l'éclairage étrange de cette roche de granite. Alors, il faut savoir que c'est un calcaire, c'est un plateau calcaire, le site de Gizet, mais en dessous, il y a certainement un socle granitique. Donc, ça veut dire que c'est quand même assez profond, cette histoire où elle se trouve apparemment. Et elle parle de cet éclairage. Et cet éclairage Et cet éclairage, quand même, à bien y regarder, et vu de ce qui s'est dit de certaines choses dans l'Antiquité, ça me rappelle bien les langues perpétuelles.
Elisabeth de Caligny:Et pourquoi pas? Parce que, si vous y réfléchissez un petit peu, tous les archéologues qui ont étudié et qui ont fait des fouilles et des recherches sur la Grande Pyramide de Gizet, et même a et qu'on fait des fouilles et des recherches sur la grande pyramide de Gizet, les meilleurs vous diront que l'on n'a jamais retrouvé sur les murs ou les plafonds la moindre trace de suie. Et pourtant, à l'époque, on était censé s'éclairer à la torche. Ça laisse des traces L'un à rien. Jamais, même au plus profond des entrailles de la pyramide de Khéops ou des autres, on n'a jamais retrouvé une trace de combustion. Alors, il s'éclairait comment les mecs Hein. Puis, alors, il faut savoir également qu'il y a un historien romain d'origine grecque au IVe siècle.
Elisabeth de Caligny:Celui-là s'appelait Amanius Marcellinus. Il va écrire et il va dire dans ses travaux, en faisant allusion au plateau de Gizet, qu'il y avait des souterrains et des fissures et qu'on pouvait emprunter ces souterrains à cette époque. Et il n'y a pas que lui qui a parlé des souterrains. Il y a un certain Jean Blic, qui est un philosophe néo-platonicien, qui va raconter une drôle d'histoire qui sera survenue au premier siècle de notre ère et qu'on retrouvera inscrite sur un vieux papier russe qu'on va retrouver dans une des plus anciennes mosquées du Ca. Voilà ce qu'ils décrivent ces gens.
Elisabeth de Caligny:Au premier siècle, nous arrivâmes à une salle, quand nous entrâmes, elle s'éclaira aussitôt grâce à la lumière d'un tube à la hauteur d'une main d'homme étendue, c'est-à-dire à peu près 15 centimètres. Donc, le tube devait être comme ça. Vous voyez, ce tube était situé à la verticale, dans un angle. Comme nous approchions du tube, il brillait davantage. Les esclaves furent effrayés et s'en furent en courant dans la direction où nous étions venus. Quand nous touchâmes le tube, il s'éteignit. Nous fîmes notre pocy pour que le tube brillât de nouveau, mais il ne donnait plus de lumière. Dans quelques salles, les tubes lumineux fonctionnaient, dans d'autres non. Nous brisâmes l'un d'entre eux, qui laissa s'écouler des perles d'un liquide argenté qui roula sur le sol jusqu'à disparaître dans les fentes. Tiens, tiens, ça ressemble fort à du mercure, ça encore. Et ces tubes légendaires ne seraient pas par hasard ces fameuses lampes perpétuelles dont on a parlé dans l'Antiquité romaine, grecque, égyptienne. J'en reparlerai de ça.
Elisabeth de Caligny:En tout cas, la fin du récit de Jean Blic dit au fil du temps, les tubes lumineux commencèrent peu à peu à s'éteindre. Les prêtres les enlevèrent pour les entreposer dans un caveau souterrain conçu à cet effet, au sud-est du plateau. Alors, est-ce qu'il a été retrouvé? est-ce que Zahia Was et ses équipes auraient retrouvé ce truc-là? Est-ce qu'il y en a qui auraient retrouvé ce truc-là.
Elisabeth de Caligny:En tout cas, ces gens concluront leur témoignage en disant qu'ils pensaient que leur bien-aimé Imhotep viendrait un jour les rallumer. Est-il venu? On n'en sait rien. En attendant, cette histoire de lampe dans le granit qui s'allume toute seule, parce qu'on va en reparler, parce qu'elle a fait d'autres découvertes en se baladant avec son petit bonhomme, elle ne pouvait pas savoir Même moi, je ne le savais pas sur certaines choses qui se passaient sur le site de l'ISAC. Quand j'ai pris le sujet, je n'étais pas au courant. J'ai travaillé depuis. Mais En tout cas, le personnage qui l'accompagne, qui s'est montré plutôt silencieux jusque-là, va enfin se décider d'ouvrir la bouche.
Elisabeth de Caligny:Il va dire à Rose je vais vous poser trois questions et vous devrez y répondre. Et si vous n'y répondez pas, vous ne pourrez pas rentrer, parce qu'il y a une belle porte avec un W inversé. Comme elle a dit, vous ne pourrez pas rentrer si vous n'avez pas répondu aux trois questions que je vais vous poser. Et il lui balance un papier qu'elle trouve curieux et une sorte de crayon. C'est juste la mine, il faut qu'elle écrive. Il lui dit vous ne pouvez pas vous tromper, vous ne pouvez pas faire de rature. Bon, il lui dit vous avez trois heures. Et voilà qu'il énonce ses questions Quels sont les trois personnages que tu aurais aimé ou aimerais rencontrer?
Elisabeth de Caligny:Et il lui précise qu'après chaque nom inscrit, elle devrait motiver son choix, et c'est interroécrite pour pouvoir rentrer. Bon, alors, évidemment, on sait, ce sont à peu près les idées pour eux. Elle n'a pas prévu l'interroécrite. Et elle a envie de lui dire va te faire voir. C'est plutôt ça qu'il apprend, avec le caractère qu'elle a, parce qu'elle aimerait bien aller se recoucher plutôt que de se torturer l'esprit sous les entrailles de la terre, avec un mec habillé, avec une nappe, qui lui pose des questions.
Elisabeth de Caligny:Elle a pas du tout envie. Et puis, il va pas lui laisser le temps de la réflexion. Là, lui dit Nathan, préhente-toi Trois heures pour répondre, pas une minute de plus. Alors, celle-là, la gasse intentinait ses grands airs. Elle aimerait bien les tâter.
Elisabeth de Caligny:Donc, elle est prise au vif. Je lui ai trouvé un truc bien comme il faut, sauf qu'elle a beau réfléchir à tous les personnages, on n'a pas à qui elle trouve un intérêt. Ah, là, là, il lui paraît d'un seul coup, sans aucune grandeur, et puis, d'un seul coup, ça va lui venir. Donc, elle va écrire le Christ pour son amour des hommes, walt Disney pour son amour des enfants et François d'Assise pour son amour des animaux. Et elle tend la feuille à son interlocuteur, lui, il ne la regarde même pas. Tend la feuille à son interlocuteur, lui, il ne regarde même pas la feuille, il la fiche par terre et il pousse un cri à un hurlement de dingo qui fait résonner la voûte. Et la porte s'ouvre. Et là elle en est passez-moi l'expression un peu triviale comme de ronflant. Que voit-elle? C'est le royaume de l'or. Tout est en or Les murs, les plafonds, tout ce qui est entreposé là-dedans, en l'occurrence d'immenses cubes qui semblent servir de présentoir.
Elisabeth de Caligny:Ces cubes sont aussi en or, comme ce qu'il y a dessus. Alors, il y a des objets bizarres. Il y a des objets bizarres, il y a des choses qu'elle reconnaît. Elle est complètement sidérée, évidemment, et elle demande à l'être qui l'accompagne Si ce qu'elle est en train de voir Est bien en or. Et l'autre, très prétentieux, lui fait Du meilleur qu'il soit, puis lui fait signe De le suivre Et il va l'entraîner vers un cube sur lequel il déposait une fabuleuse coupe en or.
Elisabeth de Caligny:Elle est en or ciselé. C'est absolument magnifique, on dirait de la dentelle. Au British Museum, vous avez une coupe qui est censée avoir été ramenée des souterrains de Guisey au IXe siècle. Ça se trouvait dans une salle latérale par rapport à un tunnel, et l'expédition qu'il avait trouvée au IXe siècle disait que…. Alors, ce n'est pas une coupe qu'on a trouvée, c'est un papyrus ou un document, enfin un truc.
Elisabeth de Caligny:Je raconte des orneries. Et ils disaient que cette coupe qu'ils avaient vue était d'une couleur et d'une structure rare. Donc, il y a des objets qui ont été retrouvés au IXe et probablement au Xe siècle aussi, et qui ont fait l'objet de témoignages, ce que je vous ai lu tout à l'heure. Donc, ça, c'est quand même assez étrange. Alors, cette coupe, elle était d'autant plus étrange qu'elle a été présentée au calife de l'époque, qui s'appelait Bentouloun, et lui a eu une drôle d'idée Il a fait remplir cette coupe, très étrange dans sa structure et dans son apparence d'eau, il l'a fait peser vide et il l'a fait peser remplie.
Elisabeth de Caligny:La surprise était que, remplie ou pleine, ou vide, la coupe pesait exactement le même poids. Ça, il faut se l'expliquer. La coupe faisait exactement le même poids. Donc, ça, il faut se l'expliquer. En attendant, la coupe que Rosset contemple est remplie à ras bord de merveilleuses pierres précieuses.
Elisabeth de Caligny:Il y en a de toutes les couleurs. C'est absolument magnifique. Visiblement, elles sont de grande valeur, ce ne sont pas des joyaux à deux balles. Et le petit être, enfin le petit être, le grand être, lui dit vous pouvez en prendre une, mais pas plus. Alors, ça, ça la contrarie, parce qu'elle a deux filles. Elle dit moi, j'en prendrais bien deux, parce qu'une pour chaque fille. Et lui, il n'y a pas question. Et elle, têtu, lui dit puisque c'est comme ça, je ne veux rien du tout.
Elisabeth de Caligny:Donc, ils vont avoir des rapports un peu tendus tout le temps. Jusqu'à un certain moment, il faut quand même le dire, ils ne s'entendent pas du tout. Et l'être va ensuite entraîner Rose vers un autre cube sur lequel trône un petit coffre d'or dont il soulève le couvercle. Celui-là contient des grains rouges, rougeâtres, qu'elle compare un peu à des granulés de chocolat. Le benco, vous savez, autrefois c'était des sortes de granulés, ça devait avoir cette apparence-là. Il compare ça à ça. Il fait glisser ces granulés entre ses doigts comme du sable.
Elisabeth de Caligny:Il lui demande évidemment si elle sait ce que c'est. Il sait très bien qu'elle est ignorante. Donc, ça lui permet de faire le fier. Évidemment, elle ne sait rien.
Elisabeth de Caligny:Il lui explique que cette poudre est ce que les alchimistes appellent le grand œuvre et qu'elle sert à faire de l'or, l'or qui recouvre tout. Il lui demande si elle en veut. Elle lui dit non, non, non. Il lui propose de l'or.
Elisabeth de Caligny:Non, non, non, molette, l'or c'est pas mon truc. J'aime pas l'or, j'aime pas, j'aime pas. J'ai une aversion pour l'or. Le seul bijou que je porte en or, c'est mon alliance. Alors, votre or, j'en veux pas. Bon, ça, c'est rossé.
Elisabeth de Caligny:Alors, à partir de là, on peut légitimement se poser la question de savoir si cette poudre rouge que l'être vient de nous présenter pourrait être la pierre philosophale. Savoir une chose, c'est que le célèbre mage Papus avait dit que la pierre philosophale se présentait sous la forme d'une poudre rouge quand elle était parfaite, cette pierre philosophale, et qu'elle avait la propriété de transformer toutes les impuretés de la nature. Il y a une encyclopédie alchimique aussi qui dit que la pierre philosophale est censée assurer la progression des êtres vers la perfection, d'où sa capacité à opérer la transmutation des métaux imparfaits en or. Et elle énonce, cette encyclopédie, que cette pierre philosophale, quand elle est parfaite, se présente sous la forme d'une poudre rouge assez lourde, qui a l'éclat du rubis.
Elisabeth de Caligny:Nicolas Flamel, l'illustre Nicolas Flamel, a également fait allusion à quelque chose de très troublant, ceci dans une lettre écrite le 25 avril 1389. Il va expliquer une de ses expériences. Il va dire qu'après avoir fait une projection de pierre rouge sur une même quantité de mercure, on retrouve encore du mercure. Il avait obtenu de l'or pur. En tout cas, ce qui est certain, c'est que notre Rose ne peut pas avoir inventé ça, puisqu'elle n'a évidemment aucune connaissance de l'art alchimique.
Elisabeth de Caligny:On continue la vie du musée. Le personnage va cette fois lui présenter une petite boîte rectangulaire, qu'il ouvre. Elle voit un flacon à l'intérieur et il lui annonce pompeusement qu'elle renferme l'élixir de longue vie qu'il appelle le grand séparateur. Et cet élixir, d'après lui, aurait la propriété de bloquer le vieillissement. Ce qui va faire dire à Rose, qui est toujours rigolarde et qui a toujours du bon sens, on devrait l'appeler plutôt le grand réparateur. Bon, très bien, l'autre ne sourcilie pas, il n'a aucun sens de l'humour, évidemment. Il est avec son grand séparateur et elle se bidonnera toute seule de son bon mot. Dans les temps anciens, il a été dit que la pire philosophie le mélanger à de l'alalcool pouvait devenir un élixir de longue vie. Et vous avez notamment un certain Artefius, qui était un philosophe hermétique du XIIe siècle, qui prétendait avoir bu cet élixir de longue vie, être arrivé à l'âge avancé de 1000 ans. Il en rajoutait peut-être un peu, mais quand même.
Elisabeth de Caligny:En tout cas, ce mystérieux élixir de longue vie a aussi été mentionné sur des papyrus datant des IIe et IIIe siècles et retrouvés par deux paysans dans une grotte C'est dans une jarre d'argile Vous avez entendu parler des papyrus de Nag Hammadi qu'on a trouvé près de Luxor en 1945. Et dans cette fabuleuse trouvaille, on a retrouvé quoi? 13 codex rédigés en grec ancien, qui sont de la plus grande importance pour les chrétiens, évidemment, mais aussi trois manuscrits traitant d'hermétisme, et ceux-là mentionnaient. Dans l'un d'eux, il était mentionné qu'Enoch Hermes, trimégiste, qui est le père de Elchim, ainsi que le dieu égyptien Thoth avaient eux-mêmes consommé cet église de longue vie. Certains ont prétendu aussi que Lao Tzu l'avait consommé.
Elisabeth de Caligny:Après cela, le personnage entraîne Rose devant un autre cube et là, elle voit une espèce de maquette avec une forme bizarre. C'est des tuyaux d'or un peu tordues, enchevêtrées, et il appelle ça le grand orgue. Et elle lui demande, un peu narquoise, s'ils chantent leur masse avec ça. L'autre est outré, il a une morgue, pas possible, et il lui annonce que la machine qu'elle a sous les yeux fait tomber la pluie. Ah bon, tiens donc une machine à faire tomber la pluie. Manquait plus que ça au tableau. Évidemment. Rose éclate de rire Et elle a tort. Cette machine à faire tomber la pluie, elle existe bien Et elle a été inventée et mise au point dans les années 50 aux USA, par un certain William Reich, qui est un génial savant d'origine autrichienne. Et cette machine se présentait, comme par hasard, sous la forme d'un alignement de tuyaux d'orgue Et il avait baptisé cette invention le Cloudbuster. Et ça faisait tomber la pluie.
Elisabeth de Caligny:En tout cas, rosé n'aura pas le temps de faire le moindre commentaire, car elle entend d'un seul coup les aboiements de ses chiens. Elle va le faire remarquer, à l'être, car elle ne comprend pas ce qui se passe. Lui ne répond pas et se contente de la saisir vivement par la main pour l'entraîner vers une cloche en verre qui ressemble en tout point à celle par laquelle ils sont venus et où elle s'est désintégrée, et il la pousse dessous et c'est parti. Les parois descendent et elle se met à suffoquer comme une brute et elle explose en mille morceaux. Et là, quand elle se réveille, elle se rétablit de cette explosion terrible. Elle se retrouve dans un paysage absolument terrifiant. Elle est au milieu de mégaliths géants et elle dirait avoir eu l'impression d'être une fourmi au milieu de tout ça. Elle comparera ça plus tard à Stonehenge, dont elle a vu des photos dans des livres.
Elisabeth de Caligny:Parce que quand elle a expliqué son truc, notamment à l'association Véronique, on va lui montrer des pierres levées Et elle dira que Stone Age, ça ressemblait fort à ce qu'elle a vu, mais en démesuré. Elle est si terrifiée qu'elle pousse un hurlement. Et quand elle hurle, paf la voix dans son lit. Alors elle ne sait pas comment. En tout cas, le voyage lui a paru long.
Elisabeth de Caligny:Mais quand elle regarde son réveil, il est 7h du matin. Une heure seulement s'est écoulée. Le problème pour Rosset, c'est que tous les jours, elle va y avoir droit. Si elle ne se réveille pas avant 6h du matin, c'est cuit. La voilà repartie dans les sous-sols de Guizet et a retrouvé son être un peu particulier. Alors donc, elle va décider par la suite de se réveiller avant 6 heures.
Elisabeth de Caligny:Comme ça, elle ne décolle pas. Et de temps en temps, elle fait une petite grasse matinée où elle a oublié de se réveiller. Et là voilà reparti. Et là voilà reparti dans le musée doré, le musée d'or, et elle ne va pas manquer de remarquer à un moment que chaque objet, devant chaque objet présenté sur un cube, se trouve une petite plaque qui porte des inscriptions très bizarres, des symboles.
Elisabeth de Caligny:Elle va un jour se décider à demander au personnage la signification de tout cela Et il lui répond très laconiquement, mais cela permet de trouver la formule. Alors, il va prendre une de ces petites plaquettes et puis l'entraîner dans une petite salle éclairée qui est adjacente, et c'est éclairé par deux petites pyramides lumineuses qui sont posées à distance l'une de l'autre, sur une colonne d'or dont elle dira qu'elle est à peu près à 1,50 m de haut. Et elle va voir, à proximité de ces deux petites pyramides, un mur de granit où sont insérées des espèces de cercles d'or, des ronds d'or qui font à peu près 15 cm de diamètre, et on dirait des alvéoles en fait. Et en s'approchant, elle va remarquer que chaque cercle possède une poignée sur laquelle figurent des inscriptions et des signes. Le petit lettre va se rapprocher de l'une des alvéoles avec la petite plaquette qu'il a prise sur le cube Et il va regarder si ça correspond.
Elisabeth de Caligny:Quand il va voir que ça correspond, il va dévisser le bouchon d'or qu'il y a sur l'alvéole et il va tirer un long tube. Et à l'autre extrémité du tube, il y a un autre bouchon qui va dévisser. Il va extraire un papyrus. Elle va remarquer, rose, que le tube est couvert lui aussi de signes, de symboles, enfin des trucs qu'elle ne comprend pas très bien. Et quand elle va voir le rouleau déplié de papyrus, elle va retrouver également des dessins assez bizarres, une De Papyrus.
Elisabeth de Caligny:Elle va retrouver également des dessins assez bizarres, une écriture qu'elle ne connaît pas, comme des formules, et va lui expliquer que ce sont les formules qui ont permis la création de ces objets. Et tous ces objets qui sont exposés dans la salle ont un tube dans une alvéole où il y a la formule. Elle va demander pourquoi tout est en or et l'être va lui dire que c'est parce que l'or est inaltérable et qu'il détient la propriété de tout conserver. Et il va préciser quelque chose de très particulier. il va lui dire tel quel, autant que durera le monde, tant que les hommes ne seront pas devenus raisonnables. Donc, on aura besoin de protéger la formule.
Elisabeth de Caligny:Puis il va lui montrer tout le mur où il y a les alvéoles. Il va lui annoncer très solennellement qu'elle se trouve dans la bibliothèque des sages, en ajoutant ni le temps, ni les intempéries, ni les zones ont de prise sur ces lieux, parfaitement à l'abri de toute intrusion. On va lui faire remarquer quand même que s'il y avait un vrai déluge, ça prendrait l'eau, mais non, il la coupe tout de suite. Il lui dit non, non, non, l'endroit est assez solide Et il a déjà supporté un grand déluge. Et elle regarde autour d'elle et elle s'aperçoit que c'est gigantesque l'endroit où elle se trouve. Et en haut du mur de granit, elle va remarquer à nouveau le signe Volkswagen inversé, des lettres inversées, et elle va lui dire Mais qu'est-ce que c'est que ça?
Elisabeth de Caligny:Je ne comprends pas très bien.
Elisabeth de Caligny:Ça fait plusieurs fois que je vois ça. Qu'est-ce que c'est? Et lui va lui répondre simplement que ce sont les initiales entrelacé de deux grandes nations anéanties qui, elles, chacune, avaient la chance d'avoir des initiales immuables, et que ces deux nations sont Mû et l'Atlantide. Il va expliquer à Rose que ces deux nations ont disparu pour avoir utilisé à très mauvais escient des inventions, notamment la plupart d'entre elles. Il les lui a montrées.
Elisabeth de Caligny:Il va dire que les savants de ces nations avaient prévu l'anéantissement de leur continent et qu'ils s'étaient donc résolus à protéger la connaissance et qu'ils étaient venus la stocker à cet endroit, en Égypte. Alors, évidemment, rosé, quand on le sait, demeure complètement perplexe. Elle demande comment ces lettres A et M ont pu traverser les millénaires de l'alphabet contemporain. Elle est basique Et elle lui réplique à nouveau que ces lettres sont immuables. Il faut qu'elle se mette ça dans le crâne. Elle n'a toujours pas compris. Ça ne la convainc pas Et on passe à autre chose.
Elisabeth de Caligny:L'être va extraire d'une alvéole un nouveau tube. Il va dévisser le bouchon. Il va extraire un rouleau qui contient trois plans. Il va dérouler le premier plan et annoncer à Rose qu'il s'agit du sphinx tel qu'il a été conçu au départ. Et à sa grande surprise, que va-t-elle voir? Que le sphinx a deux têtes. Il y a un corps et une tête à chaque extrémité, et elles se tour tourne le dos. L'une est plus haute que l'autre. Le sphinx a aussi deux poitrailles et quatre pattes antérieures.
Elisabeth de Caligny:L'être va lui expliquer que, lors de la construction de ce sphinx à deux têtes, un morceau de rocher de la roche avait éclaté et que l'une des têtes était tombée, que le corps, à la suite de ça, avait dû être rectifié dans son ensemble pour être adaptée à la tête restante Et que depuis cette opération, malheureusement, le secret du sphinx était devenu définitivement et à jamais indéchiffrable. Rose va demander ce qu'est le secret et va lui répondre que si le corps est animal, la tête est esprit, que la victoire de l'esprit sur l'esprit trouvera la clé de la victoire de l'esprit sur la matière et Rosset est déçu elle n'a rien compris. Ce que l'être lui explique, c'est du véritable charabia, et elle ne cherche pas à en demander plus pour ne pas avoir l'air minable. Alors, de nos jours, il y a quand même des archéologues qui ont parlé de Sphinx, et c'est le cas d'Antoine Gigal, que beaucoup de gens connaissent, qui est une femme assez extraordinaire, qui fait beaucoup de recherches, et non des moindres, et qui n'est pas rentrée dans le moule de la tradition fermée avec eux hier, entrer dans le moule de la tradition fermée avec Eyer, et elle va dire, elle, cette archéologue française qui vit en Égypte, qu'il y aurait eu effectivement deux sphinxes et que l'un des sphinxes aurait eu sa coiffe foudroyée lors d'un orage et que, la coiffe étant détruite, ça aurait provoqué la destruction.
Elisabeth de Caligny:Au XIIe siècle, vous avez un géographe arabe qui s'appelle Alidrissi, qui aurait mentionné également l'existence d'un second sphinx, plus petit que l'autre, très mauvais état. Il aurait été construit de briques et de pierres. Donc, on n'a pas un corps unique et deux têtes, mais on parle quand même de deux sphinx. L'être va dérouler un second plan sous les yeux de rose et cette fois, ça représente le sphinx tel qu'elle le connaît aujourd'hui, sauf qu'il a son nez, il est entier. Par contre, elle va remarquer que les pattes sont plus courtes que celles qu'elle a pu voir sur les cartes postales.
Elisabeth de Caligny:Alors, on sait qu'au cours des siècles, au moins depuis l'Egypte, le sphinx, dans l'égyptologie officielle, dit qu'il aurait été sculpté aux alentours de 2500 ans avant notre ère, sous le règne de Képhren, soit dit en passant, il aurait donc 4500 ans à l'heure actuelle. Ce sphinx a fait l'objet de nombreuses réflexions, plus ou moins hasardeuse. D'ailleurs, certains pensent que ses pattes ont été rallongées, ça a été dit, et par des ajouts de pierre et de maçonnerie notamment. En tout cas, pour ce qui est du corps du sphinx, il a été sculpté à même la roche du plateau, quelqu'un Ouvrait, qui est dans un creux et qui mesure quand même 73 mètres de long pour remettre de haut, ce n'est pas un minus. Et puis, il va y avoir le troisième plan qui va être déroulé. Et là elle revient. Qu'est-ce qu'elle voit? Le sphinx est à demi immergé dans des eaux. Son poitrail émergeant de l'eau porte trois chiffres 6, 6, 6.
Elisabeth de Caligny:Son énorme tête rougeâtre, hérissée de piques, se dit qu'il ressemble un peu à la statue de la liberté. Elle lui demande ce que c'est que ces piques qu'il a sur la tête Lui va répondre toujours aussi froid ce sont les bannières enroulées de dix nations. Et lorsque les dix bannières seront réunies, la fin des temps se rapproche et l'heure de la récolte des fruits amers aura sonné. Rose, qui ne connaît rien à tous ces trucs, lui dit Mais c'est quoi? 666, lui va dire Il s'agit d'une entrave, d'une opposition à l'évolution naturelle des choses.
Elisabeth de Caligny:Il s'agit d'une immense catastrophe qui va se produire pour le genre humain. On peut se poser la question est-ce que cette troisième version du Sphinx constituerait la prédiction d'une future apocalypse qui interviendrait lorsque dix nations vont être réunies? On se rappelle quand même de l'apocalypse de Saint-Jean, qui évoque une bête à sept têtes et dix cornes, laquelle représenterait, selon certaines interprétations, un système politique conféré à Satan qui s'étendra sur tous les humains qui auront reçu le signe de la bête. Et le signe de la bête, c'est 666. Alors, la pauvre Rose, elle est évidemment, elle est pas au courant à cette époque-là.
Elisabeth de Caligny:Maintenant, on le sait. Mais elle, bon, elle va remarquer également. En tout cas, elle va faire remarquer au personnage que, sur le dessin qu'il lui présente, le nez du sphinx n'est pas abîmé comme de nos jours. Et lui va lui dire c'est normal, il a été cassé par l'encre d'un gros bateau qui l'a brisé lorsqu'il était sous l'eau. Ce qui veut dire qu'il y a eu un déluge, et ça, on le sait. On le sait depuis quelques années, puisque je ne sais plus quelle était la nature du géologue qui s'était penché sur le corps et qui avait dit que la roche du sphinx était érodée non pas par des eaux pluviales, mais comme si ça avait séjourné dans l'eau pendant très longtemps. Donc, le sphinx, il est pas né d'hier Et donc, elle, elle a compris, vu l'explication qu'il lui a donnée, que ce sphinx a été construit bien avant le déluge.
Elisabeth de Caligny:Et l'être qui a capté ses pensées, parce que lui aussi était l'épate, va lui dire à ce moment-là, qu'il a été édifié sous le règne du premier des rois d'Égypte, Son nom était Ra'aï R-A-A-I, et ça, c'était il y a 40 000 ans. Donc, il est dix fois plus vieux que la date qu'on lui donne aujourd'hui, qui est à peu près de 4 500 ans, et Rose précisera dans son livre avoir retranscrit le se nom de Raé. Est-ce qu'il est question du dieu Ra, qu'on appellerait aussi parce qu'elle a entendu, en tout cas, on sait que le Ra est le dieu soleil, le dieu du soleil, le dieu solaire des anciens égyptiens, il que le rat est le dieu soleil, le dieu du soleil, le dieu solaire des anciens égyptiens. Il se trouve qu'en mars 2020, zahiawas toujours lui plus ministre aujourd'hui, mais toujours très actif, qui travaille toujours d'ailleurs au ministère des Antiquités, bien qu'il ait pris officiellement sa retraite a déclaré que le Sfax n'avait pas été construit là par hasard, été construit là par hasard.
Elisabeth de Caligny:Il se trouve qu'en mars 2020, le ministère a publié sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, une photo où l'on voit le soleil se coucher le jour de l'équinoxe de printemps, laquelle a lieu aux alentours du 21 mars. On voit le soleil couchant au-dessus de l'épaule droite du Sphinx Et il dira à Ouas que ça se produit régulièrement sous coucher de soleil, aux équinoxes de printemps et d'automne, et qu'à ces époques, vu depuis le sphinx, le soleil se couche très exactement entre la pyramide de Kéher Képhren et celle de Kéops Képhren, et donc pour lui, pour Aos, ce sphinx a été érigé à cet endroit précis pour des restants astronomiques et religieux. Quand même très intéressant. Et la photo de ce coucher de soleil, vous pouvez la voir Et il va faire ce commentaire. Ce phénomène prouve que les archéologues se trompaient quand ils disaient que les Égyptiens avaient trouvé une pierre par hasard et l'avaient changée en une statue à visage humain et au corps non-humain.
Elisabeth de Caligny:Concernant la disparition du nez du sphinx, il y a eu plusieurs légendes. Il y a eu notamment celle d'un soldat de Bonaparte qui sera entraîné à tirer au canon sur le sphinx qui aurait perdu son pif, histoire complètement fausse, on a à peu près la certitude. Il y a une autre version également de la disparition du nez du sphinx, c'est qu'il y a eu une destruction, on sait, du site de Gizeh, qui était amoché par un prédicateur musulman qui était assez extrémiste au XIVe siècle, complètement iconoclaste. Il ne fallait qu'il n'y ait aucune représentation de quoi que ce soit et il a ordonné aux habitants locaux de détruire la face du sphinx pour leur démontrer que ce sphinx de pierre n'était pas un dieu, mais une simple statue qui était destructible. Bon, c'est une bonne idée, sauf que le nez, on ne l'a jamais retrouvé. Quand même, où est passé le nez du sphinx? Grand déni, mais là aussi, on ne l'a jamais retrouvé.
Elisabeth de Caligny:L'être aussi va montrer ensuite à Rose une grande plaque qui semble faite de verre fumé. Il va lui annoncer qu'il s'agit du grand sens. Il va lui dire Mettez-vous face à cette plaque et observez ce qui va se passer. Il va actionner un petit levier et les boutons d'un appareil et observer ce qui va se passer. Il va actionner un petit levier et les boutons d'un appareil.
Elisabeth de Caligny:Elle explique, rose, que c'était un petit cylindre doté d'une sorte de hublot en relief situé sur le côté. Elle fait ses petites manipulations et hop, elle voit d'un seul coup son image apparaître sur le verre, fumé graduellement. Et cette image d'elle-même, qui n' est pourtant pas elle-même tout à fait, la fixe et elle se sent comme imprégnée par cette image étrange. Et elle voit alors se dessiner tout autour de ce double, comme une auréole brillante faite de petites étincelles vertes et bleues. Et la seule chose qui lui vient là, c'est j'ai l'air complètement idiot et en plus, j'ai mis ma chemise de nuit à l'envers. Voilà ce qui lui vient en se voyant. Bon, alors, elle le dit à haute voix.
Elisabeth de Caligny:Évidemment, le personnage ne lui répond pas, la regarde de haut, il interrompt immédiatement l'expérience. Il a dû penser mais quelle gourde. Je lui montre un truc fabuleux et elle me parle de sa chemise de nuit. Enfin, bon, en attendant, ce mystérieux appareil, si on y réfléchit un peu, pourrait bien être un lecteur d'aura. Peut-être que ça a représenté son double, mais elle a peut-être vu son aura. Qui sait? On n'en sait rien En tout cas, il va lui montrer ensuite deux écrans de verre fumé, en lui annonçant cette fois qu'il s'agit de grands comparateurs.
Elisabeth de Caligny:À nouveau, il actionne un petit levier et sur un premier écran, défile une suite ininterrompue de lumière et d'obscurité, tandis que sur l'autre écran, apparaît un personnage figé dont les yeux se ferment progressivement. Et ça, ça n'épanne pas du tout Rose, qui se concentre de demander pourquoi elle qualifie de grand. Il parle toujours de grand machins, grands trucs. Ça, ça l'énerve. Elle ne comprend pas pourquoi.
Elisabeth de Caligny:L'autre la regarde de son air le plus dédaigneux et indigné et lui dit dans une colère noire, fou, furieux, qu'elle est ignorante, qui lui a montré des choses absolument fabuleuses, créées par des êtres qui ont dépassé les limites du génie humain, alors qu'il faut qu'elle se mette dans la tête que tout ça est grand, grand, très grand même. Bon, il est furieux. Les rapports entre Rosset et l'homme vont être souvent très houleux. Ils ne vont pas s'entendre Parce que lui, il est suffisant, il est hautain, il est méprisant. Elle ne supporte pas, elle a un caractère tranché.
Elisabeth de Caligny:Ça ne l'impressionne pas du tout et un jour, furieuse, elle va le traiter de momie ambulante et lui dire qu'elle en a assez entendu, que maintenant elle ne veut plus revenir ici, qu'il se débrouille et qu'elle ne veut jamais plus le revoir. Et là, surprise, le personnage la regarde et il a l'air complètement désespéré et il lui dit à ce moment là je t'en supplie, ne m'abandonne pas. Il n'a plus du tout la même voix. Mais elle ne va pas se laisser prendre au piège. Elle va se débrouiller pendant des jours pour ne pas se réveiller après 6h du matin, pour ne pas repartir. Puis, un jour, elle ne va pas se réveiller au bon moment et elle va repartir dans le musée doré. Elle finit par retrouver son tracassin, comme elle l'appelle dans son livre.
Elisabeth de Caligny:Elle est vraiment heureuse de la revoir, vraiment content. Il n'est plus le même. Il est content, il est attentionné. Il va lui dire des tas de choses, mais elle n'en dira pas un mot. Il y a des tas de choses et ça, j'en suis convaincue, il a dû lui confier des tas de secrets, mais ça n'a pas été écrit, ça. Elle a dû garder certaines choses pour elle. Puis, à un moment, il va lui demander si elle connaît Sirius. Alors, comme elle a vu le couronnement du chat d'Iran à la télé, comme tout le monde, elle lui dit que c'est le roi de Perse. Elle est furieuse. Enfin, c'est vraiment ignorant, ma pauvre. Il lui rappelle que Sirius, c'est une étoile, ce à quoi elle répond qu'à part la lune et le soleil, elle ne connait rien. Il n'en peut plus découragé de son côté. Elle est rancunière, donc il s'engueule. Donc, elle lui dit qu'elle en a assez de sa science.
Elisabeth de Caligny:Qu'il la prenne pour une abrutie une imbécile on peut comprendre quand même qu'elle soit un peu piquée au vif parce qu'elle s'est vraiment plantée. Et en ce qui concerne Sirius, il faut savoir quand même que, pour les anciens égyptiens, c'était associé à la grande déesse Isis, c'était l'étoile majeure, l'étoile sacrée, et que le calendrier égyptien était établi en fonction des moments de cette étoile. En tout cas, après cette nouvelle dispute, rose est terriblement froissée, elle envoie un mort à son tracassin, elle lui reproche ses grands airs, elle lui dit je ne sais même pas qui vous êtes, vous ne vous êtes même pas présenté, je ne sais même pas votre nom. Et lui, il se présente, il est solennel. À ce moment-là, il dit Je m'appelle Belmo, surnommé Mery Merohan, ce qui signifie le suprême, le valeureux. Ah bon, ça ne l'impressionne pas du tout Rose.
Elisabeth de Caligny:Elle lui dit Mais alors ça va. Maintenant, ça suffit vos trucs, je ne veux plus vous voir. Il faudrait que vous, vous trouviez quelqu'un d'autre pour vous. T'y, vous voyez, parce qu'avec moi, c'est fini. Il va lui répondre qu'à un moment qu'elle est libre. Il va ajouter qu'il faut qu'elle sache qu'il y a bien longtemps, lui a tout sacrifié pour venir apporter la science sur cette planète de maudits. Qu'il en paye encore les conséquences parce qu'il est coincé là. Il va lui dire aussi qu'elle peut l'aider. Il va même la supplier à la fin de sa tirade. Rose est un peu surprise. Elle remarque qu'il a baissé les yeux et que cette fois, il a l'air humble. Finalement, ils vont se réconcilier. Il va lui montrer alors un petit coffre d'or déposé sur un cube et à l'intérieur une poudre grise et farineuse. Et il lui dit que comme elle passe sa vie à lui parler de bouffe parce que c'est souvent le cas puisqu'elle aime manger, elle n'a qu'à goûter. Donc, elle penche son doigt, elle goûte. C'est sucré, salé, pas terrible au goût Et lui, vicieux. Lui, il fait Ouh, c'est le grand fertilisant. C'est fait avec du corps de certains morts, humains, animaux, végéta. Rose recrache aussitôt, folle, furieuse. Elle s'est faite avoir l'autre rigole comme un fou. Pour la première fois, elle le voit rire. Il est mort de rire et il rit tellement qu'elle se met à rire aussi. Et à partir de là va naître entre ces deux personnages, qui sont quand même radicalement opposés et visiblement pas de leur époque, une belle complicité, voire même une solide amitié. Puis un? il va l'emmener dans le sein des saints, dans une grande galerie de pierres taillées. Sur les murs se trouvent de grands panneaux de pierres lisses où sont gravées des inscriptions. Sur l'un d'eux, un oiseau est très reconnaissable, cet oiseau égyptien au long bec retourné. Et elle lui demande si cet oiseau est enfermé derrière le mur et lui dit et là se trouve le grand livre de Thoth, un livre de pouvoir et de magie à ne pas mettre entre toutes les mains, car il peut s'avérer alors, sans la connaissance, d'une dangerosité absolue. Un autre jour, alors qu'il progresse dans cette même galerie qui est éclairée par cette fameuse lumière bleue qu'elle a vue un peu partout ailleurs, et là, c'est plusieurs lampes enchâssées dans le granit qui émettent cette lumière, elle lui demande comment, après aussi longtemps parce qu'elle a bien conscience que tout ça est un temps très ancien comment ça peut encore fonctionner après des milliers d'années. Qui n'a pas entendu parler de ces fameuses ondes perpétuelles. Ces landes dans les flammes ne s'éteignent jamais. D'ailleurs, on en a parlé à Dendera. Vous avez peut-être vu des sculptures de bas-relief. Vous avez vu ces êtres qui traînent d'immenses ampoules électriques, on dirait des grandes, grandes, grandes ampoules. Est-ce qu'ils ne connaissaient pas l'électricité ou autre chose? Il n'y a pas que là.
Elisabeth de Caligny:D'ailleurs, à Balbeck, au Liban, c'était du temps de l'Antiquité, ils avaient le grand temple de Jupiter Et là, il était question de pierres lumineuses qui éclairaient tout. Et il paraît que ces pierres lumineuses se trouvaient également dans les palais libanais. Elles diffusaait de la lumière. Et puis, il y a un auteur satirique du IIe siècle qui s'appelle Lucien. Eh bien, lucien, il va à Irapolis un jour, en Syrie, qui visite le temple de la dédesse Héra. Sur la tête, elle porte une couronne ornée d'une sorte de gros joyaux, une ornée d'une sorte de gros joyau. C'est une couronne en or et cette couronne éclaire tout le temple, elle émet de la lumière. À Basourdi, lucien va interroger les prêtres et ceux-ci lui disent tu ne sauras pas, c'est un secret, cette mystérieuse lumière doit rester secrète. Vous avez les Rose-Croix aussi, qui ont évoqué une mystérieuse substance alchimique qui émettait de la lumière.
Elisabeth de Caligny:Fulcanelli aussi en a parlé au 19ème siècle, on parlait d'or potable, dérivé de la pierre philosophale, une sorte de liqueur qui avait la propriété d'émettre une lumière jaune-orange douce et phosphorescente. Il y a d'autres systèmes qui ont été décrits, mais le plus intéressant, c'est celui de William Reich Eh oui, dont j'ai parlé tout à l'heure, avec son cloudbuster qui fait pleuvoir. Il a fait une découverte fabuleuse Il a découvert qu'on pouvait capter l'orgone qui se balade un peu partout dans ce qui est autour de nous, et il a mis une machine au point. Et pour lui, c'est l'énergie de vie cosmique, l'énergie du futur, on dirait Alors il met ça au point dans les années 40.
Elisabeth de Caligny:Petite machine reliant l'accumulateur d'orgone Et dans les tubes à vide, ce qui va passer de la machine au tube à vide, il y a une lumière bleue, douce, légèrement violette. Est-ce que ce ne serait pas la technologie d'éclairage que Rosset a décrite dans les tunnels profondément enfouis sous le site de Guizet? Et puis alors, il y a la barque de la connaissance. Et ça, ça va beaucoup tracasser aussi. Pourquoi? Parce qu'à chaque fois qu'elle va voir son tracassin, lui, il lui propose, pour éviter le retour sous la cloche, qui est une trouille terrible puisqu'elle explose en chaleur et lumière il lui dit si tu veux éviter ça, il faut que tu ailles dans la barque de la connaissance. Alors, la barque de la connaissance, elle n'a pas envie d'y aller parce que c'est une épreuve. c'est une épreuve. elle lui dit tu pourrais peut-être m'éviter cette sortie dans ces endroits où il y a les pierres gigantesques. c'est toujours dans cet endroit où il y a les pierres mégalithiques immenses, où il y a l'air d'une petite fourmi, qu'elle ressort. il lui dit tu peux très bien éviter ça si tu passes trois jours dans la barque.
Elisabeth de Caligny:Elle ne voudrait jamais passer l'épreuve. Et un jour, elle se plaint encore. elle lui dit écoute, évite de me faire repasser par là, parce que moi, j'en peux plus. je suis terrifiée. Je veux mieux passer par là. Il lui dit mais non, passe, elle est en agate, elle est très confortable. Trois jours, c'est rien. Rose répond Mais l'agate, c'est lourd, ça ne flotte pas, c'est pas une barque, et moi, je pèse cent kilos. Si par hasard, ça flotte, je vais couler à pique. Rien à faire. Je ne monterai jamais dans cette barque.
Elisabeth de Caligny:L'autre reste de marbre Et comprenant qu'elle ne changera par l'achat contre corps, cœur qui va finir par, et comme il est quand même à la bonne, il va la faire passer par un autre endroit. Et voilà que l'autre endroit, sans passer par la cloche qui l'a fait exploser en mille morceaux, c'est une forêt où elle va se retrouver entourée d'immenses animaux de pierre. Elle croit même voir une sorte de gigantesque éléphant. Elle va, elle croit même voir une sorte de gigantesque éléphant. elle va hurler en voyant tout ça, parce qu'elle ne s'y attend pas, et paf, elle va se retrouver dans son lit. bon, au fond, c'est pas terrible, c'est un peu mieux, mais c'est pas encore ça.
Elisabeth de Caligny:en tout cas, leurs relations se sont améliorées. il est plus aimable avec elle, elle le regarde différemment et elle a même de la pitié pour lui parce que, lui, il lui a dit à plusieurs reprises qu'il était complètement isolé, qu'il avait fait ce choix de garder la connaissance jusqu'à ce qu'il n'y ait plus besoin parce que les humains ont changé de garder cette connaissance. et elle lui dit mais vous êtes là depuis combien de temps? et lui va lui répondre. et au moment où il va répondre, plouf, voilà qu'elle se retrouve dans son lit, sans être passée nulle part, cette fois direct dans le lit, et à partir de là, elle n'y aura plus de. Elle se retrouvera directement dans son lit quand elle partira. C'est le cadeau qu'il lui fait, peut-être pour son empathie.
Elisabeth de Caligny:Alors, cette barque de la connaissance, ceux qui connaissent une petite connaissance ou même une grande connaissance sur les écoles de mystère savent de quoi il peut s'agir. Ces écoles de mystère, dans des temps très reculés, dispensaient des savoirs secrets aux futurs initiés. Il s'agissait d'une ancienne sagesse qui était divulguée de secrets, qu'on dit atlantes. Et les proques de la barque qui était proposée par ces écoles de mystère, et qui ressemble un petit peu à celle que décrit Rosset, était celle du drame d'Osiris. Ça consistait, pour les candidats à l'initiation, à séjourner dans un sarcophage durant quelques heures à trois jours, dans une solitude et le noir absolu, pour faire l'expérience de la mort symbolique. Il s'agissait de l'ultime épreuve avant de pouvoir accéder à l'enseignement supérieur Dispensé, et ça, quand on passait à l'épreuve supérieure, on accédait à des grandes connaissances spirituelles.
Elisabeth de Caligny:Alors, la question qu'on peut se poser maintenant est-ce que Rosset a eu le privilège de visiter le fameux lieu où se trouvent les antiques archives atlantes, celui de rencontrer réellement ce gardien de cette connaissance atlante? Peut-être Christian Rosenkreutz, qui est le fondateur de l'ordre des Rose-Croix et qui a vécu au 14ème ou au 15ème siècle, on ne sait pas trop. on ne sait pas trop, d'ailleurs, s'il a existé enfin. bon, il y en a qui disent que ça n'a pas été le cas, dit qu'il aurait, lui, trouvé une salle secrète, qu'il aurait été trouvé et qu'il lui-même l'aurait vu, cette salle secrète dans les sous-sols, sous le sphinx. Il se serait agi de ce qu'il avait vu, d'une bibliothèque constituée d'ouvrages regorgeants de connaissances totalement inconnues et, évidemment, devant rester secrètes.
Elisabeth de Caligny:Au XIXe siècle, des écrivains mystiques, divers, abdèles de la pensée magique, vont faire du sphinx le gardien de la connaissance, des antiques archives, des secrets bien gardés d'anciennes civilisations qui ont disparu. Et puis, il y a Edgar Cayce, dont j'ai raconté l'histoire, qui va expliquer que le sphinx aurait été construit à une époque antédiluvienne, bien avant la Grande Pyramide et certainement pas 2500 ans avant Jésus-Christ, et il dit que sous la monumentale statue résiderait le mystère. Voilà ce qu'il dit. Dans ce lieu proche du Sphinx, où se trouve la salle des archives atlantes en terre égyptienne, on retrouvera des archives et des documents. Cette salle des documents se trouve là où la ligne d'ombre tombe entre les pattes du sphinx. On ne pourra pénétrer dans les salles en partant de la patte droite du sphinx que lorsque les temps seront révolus et que les changements auront été accomplis dans cette sphère de l'existence de l'humanité. Et encore, la salle murée qui contient les archives est à un autre endroit que dans la grande pyramide.
Elisabeth de Caligny:Ces archives vont depuis le commencement des temps, où l'esprit pris forme et commença à descendre sur terre. Et oui, souvent on nous parle de ces archives qui seraient celles d'extraterrestres, voire de ceux qui ont peuplé les premiers continents mythiques qui sont Mu et l'Atlantide Souvent. aussi, on a souvent dit que les premiers êtres qui sont venus peupler l'Atlantide et Mu étaient des êtres éthériques. Elle verra souvent son petit tracassin dans son musée, mais elle ne voudra jamais dire rien de plus de ses échanges avec lui. Je pense qu'elle a eu beaucoup plus qu'elle n'en a écrit dans son bouquin, reçu beaucoup plus. Puis alors, un jour, elle fait la grève du tracassin, donc elle se débrouille pour ne pas y aller Et elle va avoir une aventure un peu étrange. Voilà qu'au lieu de se retrouver sous le sphinx, elle va se retrouver à un autre endroit. un jour, dans un immense parc où la végétation est luxuriante, elle finit par apercevoir l'entrée d'une grotte et là, à l'entrée, se tient un homme vêtu d'une grande cape. Il lui souhaite la bienvenue Et elle est surprise par son apparence.
Elisabeth de Caligny:Il a les traits à la fois marqués, mais sa peau est tendue comme s'il avait un lifting qui tirait à mort. Ses cheveux sont légèrement ondulés, blonds et blancs Elle ne sait pas trop quelle couleur c'est. Il a l'air amical, il est souriant, il a l'air sage d'être un sage, il a une grande sagesse. Et puis, il lui dit venez donc à l'intérieur de la grotte si vous acceptez. Elle accepte et ils vont déambuler dans un dédale de souterrain, là encore en pente, pour arriver dans une petite porte. L'homme la pousse et il se retrouve dans une petite salle taillée dans le rocher, éclairée par une simple lampe tempête. Au milieu de la petite salle, il y a une sorte de socle sur lequel repose une grosse pierre. Elle est un peu surprise de voir tout ça. Sur le socle est posée une grosse arbalète prête à tirer dans la direction d'une autre dalle qui se trouve enchassée dans le plafond. Elle va voir également deux grands sacs entassés dans la pièce. L'homme va en ouvrir un et va sortir une horrible tête momifiée qui va la faire hurler de dégoût. Évidemment, elle est horrifiée. Et puis, bon, elle va avoir quand même ce qu'il y a dans l'autre sac. Là, c'est autre chose. C'est un livre imposant. Il contient des, il est en enluminure, il est très beau, Et l'homme, en feuilletant le livre, en lui montrant les enluminures, va lui dire que lui se nomme Achme Zareb Et c'est tout. En tout cas, c'est ce qu'elle a compris. Et elle était quand même sidérée par la tête monucée qu'on lui a montrée Et elle lui dit que c'était vraiment la dernière chose qu'elle avait envie de voir. Et elle lui répond que c'est justement pour ça qu'il lui a montré. Il lui explique que cette tête, elle a particulier de parler Et de donner le secret de la fabrication de l'or en deux langues, en latin et en mort. De l'or en deux langues, en latin et en mort. Elle s'en fout, elle n'aime pas l'or. Elle lui dit moi, je veux m'en aller. Il lui dit attendez, avant de partir, je vais vous montrer autre chose. Et, avec son humour habitué, elle lui demande si c'est pour aller voir les bras et les jambes de Skira, de la momie.
Elisabeth de Caligny:Elle a déjà vu la tête salicifiée, elle n'a pas envie. Il dit non, non, je vais vous montrer l'arche d'Alliance. Elle lui dit l'arche d'Alliance, c'est les juifs qui l'ont, c'est pas vous. On lui dit non, non, c'est pas le cas. Et elle est toute proche de l'endroit où vous vous trouvez avec moi, si vous voulez savoir. Elle lui dit non, non, ça ne m'intéresse pas. Donc, ils vont remonter à la surface, sortir face, sortir de la grotte.
Elisabeth de Caligny:Ils vont se retrouver dans la campagne, une campagne qui ressemble un peu à la campagne mimoise à côté de chez elle. Les arbres sont tout fûts un peu enchevêtrés. Vous voyez qui vont arriver dans une clairière. Et là, qu'est-ce qu'elle voit? Un immense chenillien comme son chêne préféré et qu'elle a enlacé.
Elisabeth de Caligny:Elle traverse la clairière Et là, on va s'arrêter devant des arbustes et il y a une grille rouillée qui est recouverte de lierre. Elle est à moitié cachée dans les broussagnes. Au travers de la grille, rose aperçoit une sorte de dalle, une pierre rectangulaire, une trentaine de centimètres d'épaisseur. Elle est entourée dans toute sa largeur par une large bande de bien bizarre. Ici repose Rose.
Elisabeth de Caligny:Elle fut enterrée avec son corbeau préféré. Elle ne pose pas trop de questions, elle demande simplement où ils sont et qui est enterré sous la dalle. Lui répond qu'en réalité, personne n'est enterré là. Ils sont au-dessus de la petite pièce qu'elle a visitée tout à l'heure, où se trouvent les sacs et l'arbalète. Et là'homme va lui expliquer que si quelqu'un s'avisait de violer la sépulture, et bien, et si l'autre l'abande de métal, le mécanisme déclencherait aussitôt le tir de l'arbalète. On imagine la suite. Ensuite, il va l'entraîner vers le dos de la stèle Et il y a marqué Étranger. Si tu parles aux oiseaux, tu peux réveiller Rose ainsi que son corbeau, et elle remarque que, sur la pierre, une petite grenouille a commencé à se graver.
Elisabeth de Caligny:Soudain, l'homme lui annonce son façon, qu'il est temps de se quitter, et hop, la voici dans son lit. Ce sera sa seule et unique rencontre avec le personnage, mais ça va la marquer Après la parution de son livre, qu'elle va écrire avec beaucoup de truculence et c'est très joyeux. Ce livre, si vous pouvez encore vous le procurer, ça vaut le coup parce qu'elle parle un peu de sa vie. C'est une bonne personne, c'est une personne joyeuse, elle est adorable. Donc, après la parution de son livre, et aux grandes dames de Guitarrade et de Jimmy Duh qui l'ont édité, elle va se taire définitivement. Jamais plus elle ne va reparler de ça Jusqu'à sa mort, survenue en l'an 2000.
Elisabeth de Caligny:Est-ce que le bel mot de Gisèle lui aurait dit tais-toi. Pourquoi pas? Parce qu'on a des débuts. On sait elle l'écrit à un moment qu'elle a eu des informations, mais elle ne les dit pas. Est-ce que ça doit rester secret? en tout cas, ce récit est absolument magnifique et très troublant.
Elisabeth de Caligny:Mais quand vous lisez le livre de Rosset, il y a une sincérité évidente. Elle a vécu ces événements. C'est pas une affabulatrice Et ceux qui l'ont croisée ne l'ont pas pris pour une farcie de la tête. Elle s'est quand même mariée avec un officier, un militaire, un officier. Si elle était vraiment allumée, ce gars-là n'aurait pas pris cette femme avec une petite fille qui n'était pas la sienne. En tout cas, son cas a été évoqué par divers éphologues.
Elisabeth de Caligny:Elle a eu le droit à deux articles dans la revue Lumière dans la nuit à propos de son doigt qui a poussé Ces articles. Moi, je me suis acheté ces deux trucs que j'ai malheureusement pas avec moi parce que je les ai laissés encore en Normandie. Il faudrait que je l'ai laissé encore en Normandie. Il faudrait que je les récupère quand je vais déménager. Mais ils sont très bien faits, comme tout ce qui a été fait dans la revue Lumière dans la nuit.
Elisabeth de Caligny:Donc, on en parle, on sait, et je pense que si cette revue sérieuse l'a évoqué, c'est qu'il s'est vraiment passé quelque chose. Voilà, j'espère que cette histoire vous a plu, que vous aurez envie de relire des textes sacrés, de vous intéresser à l'histoire de l'Égypte, à ses secrets, de relire le livre des morts égyptiens que j'ai pas lu depuis 30 ans. Alors, ce que je vous ai peut-être raconté tout à l'heure, c'est peut-être pas terrible parce que je l'ai pas lu, je me suis référée à ce que j'ai pu lire ailleurs. Mais je vais le relire parce que je pense que, moi, j'ai acquis des connaissances aussi en traitant les sujets que je me permets de vous raconter, et je pense que je suis mûre pour relire certaines choses que je n'avais pas forcément saisies à l'époque et qui ne m'avaient pas forcément passionnée.
Elisabeth de Caligny:Donc, je suis très heureuse d'avoir fait cette première émission de ma rentrée avec vous. J'ai des crampes terribles parce que je souffre affreusement, mais ça a été un plaisir de souffrir pour vous. Je vous remercie de m'avoir écoutée jusqu'au bout. Le prochain sujet je pense que je vous parlerai de Rasputin, qui est un autre personnage, et je pense que vous n'allez pas être déçus non plus. Voilà, je vous souhaite une très bonne nuit. Je vous dis à très bientôt et encore tous mes voeux et une joyeuse année 2021, avec un moral d'acier évidemment.
Guillaume Houzet:Merci infiniment pour ce travail, encore une fois immense. Mais bon, là, on n'est pas surpris, on connaît les émissions de ta compagnie. Merci pour l'effort que tu as fait, parce que là, je crois qu'on va diffuser plus de 2h30 d'émission sur cette histoire incroyable de Rosset, et je sais que c'était un effort immense pour toi. Donc, double merci. On aurait mille questions à te poser, mais ce n'est pas grave, ce soir, en tout cas, on va s'arrêter là pour cette histoire incroyable, troublante. Il va falloir la voir plusieurs fois, cette émission, je pense les Nureyens, pour comprendre toutes les informations qu'Elisabeth nous a distillées Avant qu'on se quitte. Je vous rappelle, les amis, le dernier roman d'Elisabeth, l'ordre des choses. Vous avez le lien sous la vidéo si vous souhaitez vous le procurer. Si vous voulez retrouver par écrit l'histoire de Rosset, vous la retrouvez également dans ce livre d'Elisabeth Rencontre avec des humains d'outre-espace, lui aussi. Vous pouvez le trouver sur Internet, en commande, ou chez votre libraire. Quoi qu'il en soit, elisabeth, un grand merci. C'était un plaisir de t'avoir pour ta rentrée sur Nurea TV.
Elisabeth de Caligny:Ça m'a fait du bien. Je suis très contente d'avoir repris. Ça me manquait terriblement. Et puis ça me change les idées. Voilà de retravailler. Je pouvais pas. J'étais dans un tel état que je pouvais pas.
Guillaume Houzet:J'avais trop de communiques au début, j'avais trop de mémoire et j'aurais pas été capable de parler comme ça si je puis me permettre une dernière réflexion, si je pouvais, le carte de ta mémoire avec ce que tu nous as proposé aujourd'hui, parce que je sais que tu as des notes mais que tu les regardes à peine pendant tes émissions et que tu nous proposes deux heures et demie avec des détails à n'en plus finir. j'espère avoir ta mémoire. Tu disais 66 ans tout à l'heure, Je vous 26 ans. les amis, on verra. Je pense que ce niveau-là, je ne l'atteindrai pas, Elisabeth, merci beaucoup, rassure-toi.
Elisabeth de Caligny:Moi non plus, je crois que les pissenlits par la racine seront au programme depuis longtemps.
Guillaume Houzet:Ne jamais le dire Merci, elisabeth, a très bientôt, ciao, a très bientôt.
Elisabeth de Caligny:Au revoir.
Guillaume Houzet:Les amis, merci à vous. J'espère que vous avez pris plaisir à suivre cette émission. On était tous très ravis de retrouver Elisabeth sur l'antenne de Nurea TV. Moi, je vous dis passez une bonne fin de soirée, prenez soin de vous, et puis, n'oubliez pas, gardez les pieds sur terre, et puis, un petit peu, comme ce soir, la tête dans les étoiles. A très bientôt, ciao. Sous-titrage ST' 501.